Tout contact semble définitivement impossible entre les étudiants et l'administration de la cité Kritli Mokhtar (ex-Soumaâ n°3). Les jeunes étudiants ont eu à passer la nuit à la belle étoile, exigeant un retour à la normale, en échange du départ du premier responsable de la résidence. Cette nuit, par grande chaleur, n'eut pas de conséquences fâcheuses, surveillée - il est vrai - par un nombre important des forces de sécurité. Les communiqués, rapports et états des lieux ne cessent d'être publiés et transmis en premier au wali de Blida avec ampliation aux différentes autorités, jusqu'au ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, mais sans résultat probant. Le seul souci de ces étudiants demeure non pas le suivi des cours et la fréquentation des bancs des amphithéâtres et des bibliothèques, mais le départ d'un homme, le responsable de la résidence, lequel demeurait injoignable durant la journée de lundi dernier.