Le Rassemblement national démocratique (RND) a salué les dispositions adoptées par le Conseil des ministres pour «dynamiser» l'activité économique productive Conférence de presse, université d'été, réunion de bureau politique et conseil consultatif sont autant d'événements qui ont marqué l'actualité ce week-end. La scène politique ne désemplit pas. L'abondance de l'actualité politique donne du grain à moudre aux partis. Ces derniers multiplient les activités pour exprimer leur position. Conférence de presse, université d'été et réunion de bureau politique et conseil consultatif sont autant d'événements qui ont marqué le week-end politique. Conjoncture oblige! Les acteurs de la scène politique ne pouvaient pas observer le silence devant les nouvelles décisions qui ont chamboulé la sphère du pouvoir. La loi de finances complémentaire 2015, le remaniement ministériel, le mouvement des walis et les changements opérés au sein des institutions militaires ainsi que l'attaque terroriste de Aïn Defla sont autant de faits qui interpellent plus d'un. L'appréciation des dernières donnes n'a pas fait l'unanimité au sein de la classe politique. Le Rassemblement national démocratique (RND) a salué les dispositions adoptées par le Conseil des ministres pour «dynamiser» l'activité économique productive. Le secrétaire général, Ahmed Ouyahia qui a réuni le bureau national samedi dernier l'a consacré à l'examen des décisions prises lors du Conseil des ministres de mercredi. «Le RND salue les nombreuses dispositions adoptées par le Conseil des ministres pour dynamiser davantage l'activité économique productive, laquelle constitue la réponse sûre et durable à la crise du marché des hydrocarbures», indique le parti dans un communiqué rendu public à l'issue de la réunion. Le RND a renouvelé également son soutien au gouvernement pour «l'accélération des réformes de gouvernance économique, face à la conjoncture financière sévère que traverse notre pays», ajoute la même source. Le secrétaire général du mouvement El-Islah, Filali Ghouini a critiqué l'adoption de cette loi par ordonnance. S'exprimant lors d'une conférence de presse qu'il a animée samedi à Alger, le porte-parole du parti a estimé que le recours à l'ordonnance vise à empêcher les institutions de l'Etat de jouer leur rôle. M.Filali a également expliqué que le dernier remaniement ministériel démontre l'instabilité au sein de la hiérarchie de l'Etat. Le successeur de Djahid Younssi a appelé tous les Algériens à «préserver l'unité nationale et à consolider la cohésion du peuple», en rappelant que le projet de Novembre «est une ligne rouge qu'on ne peut dépasser». Revenant sur le dernier attentat terroriste, M.Ghouini a invité les autorités à «assumer pleinement leurs responsabilités» quant à l'attentat terroriste ayant ciblé des éléments de l'Armée nationale populaire à Aïn Defla, faisant neuf morts. Concernant le projet de révision constitutionnelle, M.Ghouini a estimé que «cette initiative a échoué, les autorités n'ayant pas associé tous les acteurs politiques» aux consultations organisées à ce sujet. Pour sa part, le président du Parti national algérien (PNA), Youcef Hamidi a affirmé, samedi dernier à Oran, que «les ennemis de l'Algérie veulent créer l'instabilité et semer la fitna dans le pays». «Le lâche attentat qui a ciblé des éléments de l'Armée nationale populaire (ANP), le deuxième jour de l'Aïd El-Fitr et les graves événements de Ghardaïa sont, entre autres, des preuves que ces ennemis ne reculent devant rien et n'ont ni religion, ni patrie», a déclaré M.Hamidi, lors d'une cérémonie d'ouverture du nouveau siège du PNA à Oran. Au sujet de la révision de la Constitution, le président du PNA a indiqué que son parti est pour une «Constitution consensuelle, une Constitution unificatrice», ajoutant que «les partis politiques doivent mettre de côté leur égoïsme partisan pour le bien de l'Algérie». Le patron du PNA a répondu favorablement à l'appel d'Ouyahia concernant la création d'un front nationaliste, pour faire face aux complots contre l'Algérie. De son côté, le secrétaire général du mouvement Ennahda, Mohammed Douibi, a plaidé pour un dialogue sérieux entre le pouvoir et l'opposition. Intervenant lors de l'ouverture de l'université d'été à Jijel, le patron d'Ennahda a pris la défense de Abderrazak Makri qui est vivement critiqué par la Cnltd depuis sa rencontre avec Ouyahia. Revenant sur la situation économique, M.Douibi a soutenu que le gouvernement ne doit pas cacher la vérité aux Algériens concernant les conséquences de la crise économique sur le devenir du pays.