Ibrahimovic et ses partenaires affichent la grande forme Impressionnant de maîtrise lors de sa victoire au trophée des champions contre Lyon, le PSG semble déjà prêt pour réaliser la même saison que l'année dernière. Paris avait revêtu ses habits de lumières samedi dernier à Montréal. Faciles vainqueurs d'une équipe de Lyon apathique, Thiago Silva et ses coéquipiers n'ont laissé aucune chance à leurs adversaires. Sérieux tactiquement et solides défensivement, les Parisiens n'ont jamais été mis en danger par Alexandre Lacazette, Claudio Beauvue et consorts. «Je n'avais jamais joué dans une équipe qui a une telle maîtrise et pour un amoureux du jeu comme moi, c'est un réel plaisir, s'est félicité Benjamin Stambouli, la dernière recrue parisienne, après la victoire au trophée des champions. On sait exactement ce qu'on doit faire dans nos mouvements.» Désormais président le plus titré du PSG devant Michel Denisot avec neuf trophées, Nasser Al-Khelaïfi n'a pu qu'apprécier le spectacle offert par ses joueurs. «Ce trophée des champions récompense l'énorme travail fourni par les joueurs et le staff durant la phase de préparation, qui aura été également marquée par notre parcours victorieux dans l'International Champions Cup face à des rivaux européens de premier plan», s'est réjoui le président parisien. Il faut dire que les motifs de satisfaction sont nombreux du côté du PSG. Même si, apôtres de la perfection, certains joueurs parisiens auraient aimé l'emporter sur un score plus large. «On a eu énormément d'occasions, a ainsi souligné Kevin Trapp en français à l'issue de la rencontre sur beIN Sports. Je pense qu'on aurait pu l'emporter 4 ou 5-0.» L'excellente performance du PSG dans sa préparation se traduit d'ailleurs dans la discrétion du gardien allemand. Personne n'a encore pu vraiment juger le talent de l'ancien joueur de l'Eintracht Francfort tant il n'a été que rarement mis à contribution, que ce soit lors des matchs amicaux ou face à Lyon samedi dernier. D'autres performances en revanche ont été remarquées par Laurent Blanc, comme celles de Serge Aurier ou d'Adrien Rabiot. «Aurier a fait une très bonne préparation et il est arrivé motivé. Il a appris de la saison passée qui fut chaotique avec des blessures, a souligné le coach du club de la capitale à propos de l'ancien Toulousain avant d'évoquer l'international Espoirs français. Ce garçon est pétri de qualités, il a un potentiel important. A nous de lui permettre d'exploiter ce potentiel.» Titulaire en l'absence, diplomatique ou non, de Thiago Motta, Adrien Rabiot (152 ballons touchés, 135 passes réussies) a respecté à la lettre la philosophie actuelle du PSG aux côtés de Marco Verratti et Blaise Matuidi. Celle qui consiste à priver son adversaire du ballon, à l'endormir presque, pour porter son attaque au moment opportun. Des attaques souvent conclues par Edinson Cavani (11 buts lors de ses 8 derniers matchs officiels avec Paris) ou Zlatan Ibrahimovic, très motivé à l'entame de sa dernière saison sous les couleurs parisiennes. Le Paris Saint-Germain fait peur parce qu'il a surclassé Lyon alors que tous ses atouts ne sont pas encore là. Javier Pastore a repris tard et Angel Di Maria arrive. La sagesse de Maxwell lui interdit en revanche de s'enflammer. «On démarre bien la saison. Mais c'est encore trop tôt pour juger si on est meilleur que la saison dernière ou pas, a ainsi tempéré le latéral gauche brésilien. Ce n'était pas un match parfait. On l'a contrôlé, c'est vrai. On a marqué deux buts et on aurait pu en marquer encore plus. On peut toujours mieux faire.» Mieux faire cette saison que la précédente passera par la Ligue des champions, où les Parisiens restent bloqués au stade des quarts de finale depuis trois ans. Thiago Silva ne cache d'ailleurs pas son envie de soulever le trophée dès cette saison. «Je prends du plaisir à jouer avec de grands joueurs, a confié le capitaine parisien. Cette année, on va travailler pour gagner la Ligue des champions. C'est le rêve de tout le monde.»