Les bénéficiaires des logements réalisés par les entreprises chinoises à la nouvelle cité Ali Mendjeli, dans le cadre du programme Aadl, estiment avoir été «floués» purement et simplement. Les locataires qui ont attendu deux ans et plus pour certains, s'attendaient à acquérir des logements qui répondent aux normes spécifiées dans le cahier des charges. Quelle fut donc leur déception de constater avec une grande amertume que ces «beaux immeubles» implantés dans un environnement «verdoyant» n'étaient qu'une vue de l'esprit. En réalité, il n'en est rien. Les représentants des locataires déclarent que ces derniers se sont bien acquittés des charges (près de 3.000,00 DA). Or, tout à fait au départ, les bénéficiaires de la formule location-vente n'avaient pas été informés de cette clause. Quoi qu'il en soit, même en faisant contre mauvaise fortune, bon coeur, c'est-à-dire en acceptant de payer, ils constatent amèrement qu'ils ne bénéficient pas des droits qui leur reviennent, selon le cahier des charges. Les locataires des immeubles de plus de cinq étages ne peuvent toujours pas utiliser les ascenseurs. Les responsables leur ont expliqué d'une manière lapidaire que tant que les cités ne sont pas inaugurées officiellement, l'utilisation des ascenseurs demeurera interdite, sauf pour les employés de la société chinoise afin d'effectuer des travaux. En plus des 3000 DA mensuels exigés par l'Aadl, Sonelgaz réclame aux 1200 acquéreurs la somme de 10.000 DA et l'Algérienne des eaux se met de la partie et réclame, elle aussi, 2200 DA. Cette situation pénalisante pour les citoyens qui ont fait confiance à l'Aadl, ternit l'image de marque de cette institution qui a fait rêver de nombreux Algériens. En tout cas, les acquéreurs d'Ali Mendjeli estiment qu'elle est loin d'avoir respecté ses engagements.