Boghni est un chef-lieu de daïra en pleine expansion. La ville qui a «poussé» sur les traces de l'ancien village de colonisation est aussi le lieu de rendez-vous des citoyens des villages environnants : Maâtkas, Boumahni, Ath-Smaïl, Beni-Touffi, Mechtras, les gens viennent même des daïras, des alentours notamment le jour de la tenue du marché hebdomadaire: le dimanche. Un marché qui attire les foules principalement en été avec l'arrivée des émigrés. Aussi, Boghni, ville commerciale qui commence à «nouer» quelques liens avec la petite industrie: biscuiterie, chocolaterie, confiserie et limonaderie ayant fait leur apparition, emploient quelques dizaines de bras. La construction bat également son plein, ici peut-être un peu plus qu'ailleurs, le bâtiment va. Le problème actuel de la commune est connu, notamment depuis les années 1990. L'APC a toujours essayé de parer au plus pressé, mais apparemment le problème revient toujours sur le tapis. Ainsi, en cette période de Ramadan, les familles se voient obligées de se procurer ailleurs le précieux liquide, les robinets ne fournissant qu'un laps de temps tous les deux jours, une eau...difficile à avaler. Plus grave encore, récemment le cadavre d'un jeune homme aurait été repêché dans le «barrage» ou dans le bassin de décantation de Tala-Oulilli. Mais les citoyens se plaignent surtout du goût salé de l'eau. Aussi, le président de l'APC, a-t-il pris attache avec le directeur de wilaya de l'hydraulique pour régler ce problème. Il semble que des «appareils» de dessalement seront bientôt acquis. En attendant, les citoyens sont «abonnés» à la corvée d'eau.