L'équipe des Bleu et Blanc traverse une zone de turbulences qui lui fait craindre le pire. Est-ce que le MOC arrivera à quitter sans heurts la zone de turbulences qui agite ses rangs depuis quelque temps? C'est la question qui taraude les esprits les plus farouches parmi les fans du club constantinois. Cette crise, si on peut l'appeler ainsi, avait connu un nouveau tournant avec le déplacement d'un grand nombre de supporters à la coupole (siège de l'équipe) pour menacer et le président et les joueurs des pires représailles en créant un regain d'effervescence sans précédent. Ajoutées à cela, la démission de l'entraîneur Mecheri et l'émergence d'un groupe farouchement opposé à la présidence actuelle de l'association. Ce groupe avait proposé, à travers une campagne de sensibilisation menée auprès des membres de l'amicale des supporters et des personnalités influentes du milieu sportif, de rassembler le nombre de signatures requis pour exiger le départ du président Boudemagh et de provoquer une assemblée générale qui ne pouvait avoir, à leurs yeux, qu'un caractère extraordinaire et électif. L'autre aspect de la détérioration du climat familial des Blanc et Bleu, avait été la confirmation du départ du coach Abdallah Mecheri suite aux mauvais résultats réalisés par l'équipe sous sa coupe. C'est ainsi que Rachid Boufas avait été appelé à la rescousse dans l'espoir de provoquer un déclic au sein de la machine mociste. Or, l'intéressé n'a , semble-t-il, pas duré. Des informations dignes de foi font état de son départ suite au match nul concédé par le MOC à domicile, jeudi dernier, face à la lanterne rouge de la compétition, le MCSaïda. Et encore, le club constantinois s'en est tiré à bon compte ayant été mené 2-0 avant d'égaliser dans les ultimes minutes de la rencontre. Bref, avec cette série d'événements, pour le moins, négatifs, l'avenir immédiat du grand club de la ville du Vieux Rocher n'est ni Blanc ni Azur.