Les bureau de vote ont ouvert hier au Guatemala, pour des élections générales qui permettront d'élire ainsi le prochain président, les 158 députés et 338 maires, ont rapporté des médias. Les bureau de vote ont ouvert hier au Guatemala, pour élire le prochain président à l'issue d'une campagne marquée par la démission et l'incarcération de l'ex-président Otto Perez, accusé de corruption, selon les médias. Ils devaient fermer en fin de journée et les premiers résultats ne sont pas attendus avant 21h00 (3h00 GMT aujourd'hui). Les bureaux ont ouvert dans le calme, pour accueillir 7,5 millions d'électeurs, appelés à désigner également leurs 158 députés et 338 maires. Sur les 14 candidats à la présidentielle - dont le second tour aura lieu le 25 octobre -, trois se détachent: l'humoriste Jimmy Morales, candidat de droite sans expérience politique, crédité de 25% des suffrages dans un sondage publié jeudi, Manuel Baldizon (droite, 22,9%) et la social-démocrate Sandra Torres, ex-Première dame (18,4%). Ces élections ont lieu alors que le président du Guatemala Otto Pérez, accusé de corruption et visé par un mandat d'arrêt, a présenté jeudi sa démission. La justice guatémaltèque avait émis mercredi un mandat d'arrêt à son encontre à quelques jours seulement de ces élections générales dans le pays. Le président conservateur, un général en retraite de 64 ans au pouvoir depuis 2012, avait été privé mardi de son immunité par un vote à l'unanimité du Parlement, une mesure inédite dans l'histoire du Guatemala et célébrée par une foule d'habitants, selon les médias. Dès mardi soir, la justice lui avait interdit de sortir du territoire et mercredi, la Cour constitutionnelle a rejeté ses recours pour suspendre la procédure. Dans ce dossier, son ancienne vice-présidente Roxana Baldetti, démissionnaire en mai et également poursuivie, est déjà en détention provisoire. Otto Pérez est accusé par le parquet et une commission de l'ONU contre l'impunité (Cicig) d'avoir dirigé un système de corruption au sein des douanes, via lequel des fonctionnaires touchaient des pots-de-vin pour exonérer de taxes certaines importations..