Le président du Guatemala Otto Pérez a été accusé vendredi par le parquet et une commission de l'ONU contre l'impunité d'être directement impliqué dans le scandale de corruption qui a déjà mené à l'arrestation de son ex-vice-présidente. "Nous trouvons dans toute l'organisation et l'organigramme (de ce réseau de fraude et corruption, ndlr) la participation très regrettable du président de la République et de Roxana Baldetti", l'ancienne vice-présidente arrêtée quelques heures plus tôt, a affirmé Ivan Velasquez, président de la Commission internationale contre l'impunité de l'ONU au Guatemala (Cicig), lors d'une conférence de presse conjointe avec le parquet. Selon lui, les écoutes téléphoniques réalisées dans le cadre de l'enquête incluaient des références au "numéro un" et à "la numéro deux".