L'équipe de la ville du Vieux rocher traverse une passe délicate. Les Mocistes traversent une passe délicate. Ils ont encore été rejoints sur le fil par le WA Boufarik (2-2) jeudi et leur dernière victoire en championnat remonte au début de septembre face au MOB (2-0). La réussite et les exploits du MOC de la saison passée sont désormais lointains. Si les nouveaux décideurs du club, très optimistes pour la plupart en début d'exercice, pensaient revivre les mêmes émotions que celles de la saison dernière, tous broient du noir actuellement. C'est notamment la cas du nouveau président, Boudemagh Lamine, qui, fort de la confiance accordée par les membres de l'AG lors des élections pour reconstruire l'équipe cet été, avait placé la barre haut en termes de résultat et accession en élite. Très déçu, il est sorti de ses gonds jeudi soir à l'issue du nouveau match nul concédé par son équipe à Constantine-même, contre le WAB (2-2), parlant même de «catastrophe au niveau des résultats», tout en ne comprenant pas exactement ce qui se passe, du moment que rien ne manque au MOC (finances, hébergement et autre habillement). Pourtant, pour lui, l'équipe n'est pas au fond du trou, pas encore! Mais elle traverse une période difficile, ce qui n'est pas de l'avis des fans mocistes que nous avons rencontrés, qui, à leur tour, diront: «Nous devons réagir vite et tous ensemble, car pour nous, le constat est simple: ou l'équipe se relève, ou elle tombe». Déjà distancée en championnat et mal en point, le Mouloudia reste sur une série de deux défaites et deux nuls ces dernières semaines. Le fameux bloc-équipe qui faisait la force du MOC l'an passé, s'est volatilisé. La force collective chère aux Blanc et Ciel n'est plus. Le club de l'antique Cirta ressemble aujourd'hui à un puzzle de personnalités et joueurs qui n'arrivent pas à s'assembler. Certains des anciens joueurs et notamment ses recrues ne donnent pas satisfaction ou le font par intermittence, alors que les autres ont du mal à s'intégrer, ce qui a laissé perplexe plus d'un. Le public mociste, après avoir soutenu ses joueurs a craqué vers la fin. Le MOC chambré par son public ? Cela est suffisamment édifiant pour dire son désarroi. N'oublions pas de citer que le MOC est sans entraîneur du fait de la démission de Boufas et avant lui Mecheri. Dans ces cas-là, il est demandé, et c'est le voeu de tous les fans mocistes, aux autorités de la ville et autres vrais Mocistes de se retrousser les manches pour sauvegarder ce grand club.