Le clasico est programmé pour le 15 octobre à Bologhine Pour les milliers de supporters kabyles et mouloudéens, seul le stade du 5-Juillet réunit toutes les conditions pour abriter le clasico, initialement prévu le 15 octobre prochain, mais susceptible d'être reporté de 48h. La Ligue en charge du championnat professionnel (LFP), et que préside Mahfoud Kerbadj, est loin d'avoir tranché une fois pour toutes la question de la domiciliation du prochain clasico prévu le 15 de ce mois à Alger, en l'occurrence le traditionnel choc Mouloudia-JSK. Un duel au sommet qui entrera dans le cadre du déroulement de la 8ème journée du championnat de Ligue 1 Mobilis, et qui fait déjà grand bruit, une semaine avant son déroulement au stade Omar-Hammadi de Bologhine. En effet, annoncé une première fois au 5 Juillet, avant même la dernière ouverture officielle en date au public algérois de l'enceinte olympique, et qui avait coïncidé avec le déroulement du derby NAHD-USMH, le match MCA-JSK a été finalement domicilié au niveau de l'ex-stade St-Eugène. Les raisons de ce choix évoquées par la ligue s'appuient essentiellement sur la praticabilité de la nouvelle pelouse naturelle sise au niveau du terrain principal du complexe olympique Mohamed-Boudiaf, au lendemain des deux matchs amicaux que doit livrer l'EN ce vendredi face à la Guinée, puis quatre jours plus tard contre le Sénégal. Ainsi, selon les derniers dires de Mahfoud Kerbadj, le très attendu prochain clasico Mouloudia-JSK, peut être maintenu à Bologhine, comme il se peut qu'il soit finalement délocalisé au 5-Juillet. Pour les nombreux puristes, et notamment les milliers de supporters kabyles et Mouloudéens, seul aujourd'hui le titanesque 5-Juillet réunit toutes les conditions idéales pour abriter une telle affiche, initialement programmée à la date du 15 octobre prochain, mais susceptible d'être reportée de 48h, selon le voeu émis par l'actuelle direction du club kabyle. Pour cause, Hannachi veut jouer le match MCA-JSK le 17 de ce mois, en arguant le fait qu'à la date du 15 octobre, son équipe sera privé de trois éléments clés, en l'occurrence les deux internationaux Algériens Doukha et Ziti, ainsi que l'international burkinabé Malo. Les Kabyles ont donc saisi à cet effet la LFP, dans l'espoir de voir le report du clasico qui pourrait dès lors, se dérouler à une autre date. Côté Mouloudia d'Alger, on ne parle point pour l'instant du clasico MCA-JSK, mais beaucoup plus des derniers importants remous d'ordre interne, provoqués par la défaite essuyée dimanche dernier à Bologhine contre le DRB Tadjenanet (2-3), et suite à laquelle l'avenir du coach portugais Artur Jorge est plus que jamais remis en cause. Le cas de l'ancien driver du PSG, était d'ailleurs examiné au moment où nous mettions sous presse. Il est vrai que contrairement aux Canaris du Djurdjura, le Doyen fait face de nouveau à une situation de désordre, à quelques jours seulement d'un clasico qui risque fort de faire couler beaucoup d'encre et devant lequel la ligue ne sait plus vraiment sur quel pied danser. La LFP, au même titre d'ailleurs que la FAF, vont devoir aussi se pencher sérieusement sur le dernier refus des Crabes du MO Béjaïa, de jouer la Supercoupe 2015 au stade Hamlaoui de Constantine, prévue le 1er novembre prochain contre l'ES Sétif. Les Mobistes qui ont déjà pris le soin d'alerter les actuels responsables en charge du football national, dès l'annonce officielle du lieu du déroulement de la finale qui opposera dès la fin de ce mois d'octobre, le champion en titre sétifien et le dernier tenant béjaoui du trophée populaire, sont encore revenus à la charge, par la voix même de leurs supporters. Les nombreux inconditionnels du MOB entendent bien «boycotter» la Supercoupe ESS-MOB, et ont pris la décision, selon eux «irréversible», de se réunir samedi prochain, bien que leur équipe ait décidé finalement de jouer la dite finale des champions 2015 au stade Hamlaoui de l'antique Cirta. Il est vrai que les supporters des Crabes et ceux des Sanafir du CSC, entretiennent malheureusement, des relations très tendues, et face auxquelles la LFP semble de son côté, incapable de ramener le calme. Il est effectivement très navrant, et surtout déplorable que des ténors de la Ligue 1 Mobilis en arrive à se détester, au moment où notre sport-roi, souhaite plus que jamais se donner une image autre que celle qui continue de refléter sans cesse un état d'esprit général, complètement aux antipodes de l'éthique sportive. Des contestations de toutes parts, et des dépassements toujours en cours qui décrédibilisent chaque jour notre ballon rond national. Kerbadj et la structure qu'il préside depuis juin 2010, n'ont pas cessé d'être constamment sur la brèche et les prochaines semaines risquent encore de ne point déroger à toutes ces fâcheuses habitudes qui caractérisent aujourd'hui ce professionnalisme à «l'Algérienne» constamment sur la corde raide.