Le ministre de l'Intérieur et des collectivités locales, Noureddine Bedoui, a affirmé jeudi à Alger que les prénoms amazighs des nouveaux nés étaient des prénoms algériens protégés par toutes les lois en vigueur notamment la Constitution. En réponse à une question orale d'un député à l'Assemblée populaire nationale sur le refus des services de l'Etat civil dans certaines communes d'enregistrer les nouveaux nés portant des prénoms amazighs, M. Bedoui a indiqué que ces prénoms étaient des prénoms algériens protégés par toutes les lois en vigueur notamment la Constitution et le code de l'Etat civil. Le ministre a précisé, dans ce contexte, que les "cas de refus d'enregistrement des nouveaux nés portant des prénoms amazighs sont rares, il s'agit de deux ou trois cas qui ont été réglés au niveau du ministère de l'Intérieur et des collectivités locales et à travers les services judiciaires".