Le MSP dénonce ce qu'il appelle «les procédures arbitraires du département de l'intérieur». Pour afficher son soutien aux partis non agréés et à leur combat pour arracher un droit constitutionnel de faire de la politique, le MSP dénonce à travers son communiqué parvenu à notre rédaction, ce qu'il appelle «les procédures arbitraires du département de l'intérieur quant au traitement du dossier des demandes d'agrément présentées par de nouvelles formations politiques». Il s'agit notamment des obstacles et contraintes dont est parsemé le chemin menant vers l'obtention de ce sésame. A travers son communiqué sanctionnant la réunion de son bureau politique avec les présidents et représentants des partis qui attendent en vain leurs agréments, le MSP exprime «sa solidarité avec les formations politiques encore privées de l'accès à l'action politique et de leurs droits légaux de participer à la vie politique de la Nation». Le parti de Mahfoudh Nahnah s'engage à défendre la cause de ces formations. Il s'agit de pas moins de six partis, qui sont le parti du courant démocratique libre, le parti Ansar El Djazaïr, le Mouvement El-Bina, d'Ahmed Dane, le parti Nidaa El-Watani de Ali Benouari, l'UDS de Karim Tabbou, le Front national pour l'authenticité et le renouveau (Fnar) de Sadek Temmache et du Parti de l'Algérie pour la justice et la construction de Abderrahmane Henanou, qui font face à des entraves et verrouillage de l'administration. Les fondateurs de ces formations subissent des tracasseries administratives interminables allant, selon le même document «du refus d'accorder un rendez-vous par le département de l'intérieur pour pouvoir déposer le dossier de demande, le refus d'accorder l'autorisation de tenue de leur congrès constitutif, la non-obtention du récépissé de dépôt du dossier d'agrément et le non-respect de la loi après l'expiration du délai quand le quitus est remis». Dans le même contexte, le MSP dénonce l'exclusion, la marginalisation et l'arbitraire, pratiqués par le régime en place au mépris des libertés individuelles et collectives. D'autre part, le ministère de l'Intérieur a accordé récemment l'agrément au parti de Ali Benflis au bout d'un parcours semé d'embûches. Par ailleurs, le président de Jil Jadid, Soufiane Djilali et le président de Talaiou El Houriyet, Ali Benflis, ont également reçu ces personnalités politiques dont les projets de création de partis n'ont pas été agréés par le ministère de l'Intérieur. Par ailleurs, la Cnltd et l'Instance de suivi et de consultation de l'opposition devraient également annoncer leur solidarité et leur engagement à défendre les fondateurs de ces partis lors de leur réunion prochaine.