La grande mosquée d'Alger "ne servira à pas à l'embellissement de la capitale ou du front de mer mais à sécuriser la vie intellectuelle et confessionnelle des Algériens", a indiqué mercredi à Alger le ministre des Affaires religieuses et des Wakfs, Mohamed Aissa. "L'usage de cette mosquée n'est pas l'embellissement de la capitale ou le front de mer mais nous voulons sécuriser la vie intellectuelle et confessionnelle des Algériens", a répondu M. Aissa à une question sur le maintien de la construction de cette mosquée en dépit de la chute des cours de pétrole. "Nous ne voulons plus avoir deux niveaux d'islamité, ni un niveau d'Islam officiel et un niveau d'Islam d'opposition et de résistance, c'est pourquoi nous avons besoin de cette grande mosquée parce qu'elle est emblématique et symbolique", a ajouté le ministre.