Gasmi a de nouveau frappé, montrant la voie à ses coéquipiers Les gars d'Hussein Dey, ont récidivé cette fois devant un ténor kabyle, visiblement moins volontaire que son hôte du jour, et qui a encore craqué en toute fin de partie. Avant-hier après-midi, les Sang et Or du Nasria qui accueillaient au stade du 20-Août 1955 les Canaris du Djurdjura, ont finalement mis fin au signe indien, en s'imposant sur le score final de 2 à 1. Une rencontre qualifiée de tout juste moyenne, et au terme de laquelle les gars d'Hussein Dey, ont récidivé cette fois devant un ténor Kabyle, visiblement moins volontaire que son hôte du jour, et qui a encore craqué en toute fin de partie. Les Nahdistes qui restaient sur un précédent probant succès acquis sur le même score aux dépens du MC Alger, ont ainsi aligné vendredi passé une seconde victoire d'affilée, suite à laquelle le club algérois a réalisé pour la première fois, un excellent bond au classement, en occupant désormais une très encourageante 8ème place avec 13 points. Côté Canaris, ce nouveau faux pas essuyé dans la capitale, replonge le club numéro un de la Kabylie dans la deuxième partie du tableau avec 12 points, et au terme duquel le coach Dominique Bijotat a déploré le manque de volonté et de discipline dans le jeu, affiché par son équipe. Bijotat qui était très remonté contre ses joueurs, a toutefois déclaré que l'absence de son attaquant Diawara, pour cause de suspension, a finalement lourdement pesé sur les Canaris. Côté staff technique nahdiste, Bilal Dziri qui secondait l'entraîneur en chef Bouzidi, victime au passage d'un malaise en cours de partie, n'a pas manqué de féliciter ses joueurs, en estimant que cette victoire des Sang et Or était largement méritée. Il est vrai que le but inscrit en première mi-temps par Gasmi, à la 38ème minute, avait permis aux Sang et Or de mettre en place un jeu très compact, et face auquel les coéquipiers de Seddiki, ont éprouvé les pires difficultés pour développer leur stratégie. Il aura donc fallu attendre la 66ème mn, pour voir la formation Kabyle revenir à la marque, grâce à Boulaouidet, suite à une passe lumineuse du jeune Aïboud qui venait tout juste d'entrer en cours de jeu, en compagnie de Boumechra. Le coaching effectué à ce moment précis de la rencontre par Dominique Bijotat, semblait avoir été payant, d'autant plus que les Canaris donnaient l'impression d'avoir amélioré leur jeu, contrairement aux premières 45 minutes, et au cours desquelles, plusieurs supporters de la JSK avaient quitté le stade du 20-Août 1955, complètement déçus par la faible prestation fournie avant la pause par le onze kabyle. Mais après l'égalisation des Canaris du Djurdjura, les Sang et Or sont montés d'un cran en quête d'un second but qui allait finalement se produire à dix minutes de la fin des débats, par le biais du rentrant Benayad, pour mettre définitivement à genoux les camarades de Rial. Une seconde réalisation nahdiste qui récompensait une nouvelle fois, les efforts du Nasria, devant une équipe de la JS Kabylie, victime une fois de plus, d'un sérieux fléchissement, selon les dires de Seddiki, et corroborés après le match par Brahim Zafour, en des termes marqués par une profonde déception de l'actuel manager des Canaris. Il est clair que le club phare des Genêts, est tombé avant-hier sur une formation du NA Hussein Dey qui en voulait terriblement, et dont la grinta actuelle a encore fait la différence, tant les camarades de Hocine Metref semblent peu à peu revenir dans le tempo, notamment sous la houlette d'un duo technique composé de Bouzidi et Dziri. Deux authentiques fils du Nasria dont le dernier retour en date au sein de leur club de toujours, semble être payant pour l'instant. Pour cause, contrairement à la précédente saison, le Nasr d'Hussein Dey occupe désormais une place plus conforme avec les possibilités de ce club, et qui vient d'épingler à son tableau pas moins de trois ténors avérés de la Ligue 1 Mobilis. Un grand coup de chapeau pour les gars d'Hussein Dey, qui viennent de mettre fin à une longue hégémonie des Canaris kabyles, et aussi mettre à nu les nombreux manques à gagner actuels, d'une JSK qui continue de souffler le chaud et le froid, pour le plus grand désarroi de ses milliers d'inconditionnels. Dominique Bijotat n'est visiblement pas encore près de sortir de l'auberge et compte désormais sur le très prochain mercato d'hiver pour tenter de renforcer un effectif kabyle au sein duquel un élément de la trempe de Kamel Yesli a définitivement jeté l'éponge à son tour.