Le champion d'Algérie a attendu le dernier quart d'heure pour avoir le score. Tizi Ouzou. Stade du 1er-Novembre. Temps printanier. Pelouse praticable. 10.000 spectateurs environ. Arbitrage de M.Ouchène. Avertissements : Zazou (77') JSK Hamdi (40'), Kherris (72') WAT Buts : Zafour (74'), Belhadj (80') JSK JSK : Gaouaoui - Zazou - Raho - Hebri - Zafour - Driouèche - Bendahmane - Boudjakdji puis Doudane (89') - Berguigua - Belhadj puis Larbi (85') - Endzanga puis Sessay (46'). Entraîneur : Saïb WAT : Zitouni - Kherris - Kherbouche - Yakhlef - Boughrara - Belgheri puis Chaïb (50') - Boulaïnceur puis Meziani (82') - Hachemi - Hadou - Benyamina puis Berrane (79') - Hamdi. Entraîneur : Benyellès Bien que contrainte à une rude adversité, la JSK a de nouveau tiré son épingle du jeu pour enrichir son capital avec trois points supplémentaires qui lui permettront de se maintenir dans la roue du leader. Confrontée à une équipe du WA Tlemcen ultra défensive, la JSK a dû attendre le dernier quart d'heure du match pour voir ses efforts récompensés. En fait, les Canaris auraient pu se mettre à l'abri bien avant. La petite forme de Berguiga et de son pendant Endzanga en attaque a obligé les Canaris à s'en remettre à leur capitaine, Zafour, pour fouetter les ardeurs et surtout leur montrer la voie. En effet, là où les attaquants ont échoué, Zafour s'est brillamment illustré, d'abord en créant à chacune de ses montées la panique dans le camp tlemcénien, malheureusement pour lui sans que ses coéquipiers en tirent profit, puis et surtout, en réussissant à trouver la faille, à un moment où beaucoup commençaient sérieusement à désespérer, en reprenant de la tête comme un attaquant de métier un centre de Bendahmane (75'). Une ouverture du score qui allait complètement désarçonner les visiteurs puisque, six minutes plus tard, ils seront contraints de s'avouer vaincus sur une ouverture de Hebri reprise de plein fouet par Belhadj pour asseoir définitivement le succès des siens dans une rencontre qui, il faut le souligner, ne laissera sans doute pas un souvenir impérissable aux présents.