La 2e édition du Salon international des Travaux publics ouvre ses portes aujourd'hui au Palais des expositions des Pins-Maritimes à Alger, et ce, jusqu'au 8 du mois courant. Cette manifestation qui connaîtra son coup d'envoi ce matin à l'hôtel Hilton, lors de la cérémonie inaugurale à laquelle prendra part le ministre des Travaux publics, M.Amar Ghoul, se distingue d'ores et déjà par une participation massive et un engouement sans pareil de la part d'entreprises étrangères venues des quatre coins de la planète. Au nombre de soixante-dix, les entreprises spécialisées dans la construction d'infrastructures de base, étaleront leurs matériels et équipements, ainsi que leur savoir-faire quatre jours durant. La majorité des opérateurs qui ont fait le déplacement d'Alger viennent essentiellement d'Europe, dont certains à l'exemple de l'Italie qui enregistre une première participation officielle. Avec 16 entreprises venues exposer les dernières technologies dans le domaine du bâtiment et des travaux publics, ce pays a la plus forte présence au Salon. En sus de l'Italie, l'on peut citer parmi les nations participantes au Salon international des Travaux publics, la Suisse, la France, la Chine, les Etats-Unis, le Liban, la Turquie... Dix entreprises nationales publiques et privées, opérant dans le secteur des travaux publics, prendront part à cette manifestation d'envergure. Il semble, à voir la forte participation étrangère à ce salon, que ceci témoigne assurément de l'intérêt que suscite le marché algérien sur le plan international, en particulier dans un secteur en plein essor. Le lancement des chantiers de grande envergure relevant de ce secteur (autoroute est-ouest, métro d'Alger, aéroport et différents projets dans le secteur de l'hydraulique) entraînera certainement une grande demande en équipements de haute performance. Les entreprises étrangères, toutes nations confondues, saisiront, à travers la manifestation, une opportunité pour le renforcement de la collaboration technologique, industrielle et commerciale avec l'Algérie. Enfin, il y a lieu de noter que l'absence de la Malaisie, pays pourtant retenu pour la mise en concession du grand projet d'autoroute est-ouest dans le cadre du BOT (Built operate and the transfert) ne passe pas inaperçue.