Les supporters des Verts rêvent de rejouer un 4e Mondial d'affillée Les nombreuses imperfections apparues dernièrement et ce fameux 4-4-2 si cher à Christian Gourcuff, continuent de faire débat parmi l'opinion publique sportive, ainsi qu'au sein de nombreux observateurs. Alors que l'EN s'apprête à entamer cet après-midi à Dar Es Salaam sa campagne du Mondial 2018, la plupart des Algériens appréhendent cette première manche algéro-tanzanienne qui s'apparente à un sérieux match-piège pour les Verts. La cascade de blessures sans précédent qui vient de frapper coup sur coup les habituels joueurs cadres de l'EN et aussi les deux dernières faibles prestations fournies par les Fennecs à titre amical contre la Guinée et le Sénégal, ont subitement plongé dans le doute de très nombreux inconditionnels de la sélection nationale. De plus, le fait d'affronter la Tanzanie qui va certainement tenter de créer l'exploit chez elle dans un stade immense où pas moins de 60 000 spectateurs, tous acquis aux Taïfa Stars, sont attendus, les Verts seront sans aucun doute mis à rude épreuve. En réalité, ce n'est pas tant le fait d'affronter la Tanzanie qui fait peur aux Algériens, mais bel et bien cette Equipe nationale. Pour cause, les nombreuses imperfections apparues dernièrement au grand jour et ce fameux 4-4-2 si cher au sélectionneur Christian Gourcuff, continuent de faire débat parmi l'opinion publique sportive nationale, ainsi qu'au sein de nombreux observateurs aguerris en la matière. La plupart de nos concitoyens sont convaincus que l'EN possède des joueurs d'exception, mais qui se sentent parfois mal à l'aise en sélection. Pour Chaâbane Merezkane, l'illustre et ex-emblématique arrière-droit des Verts, en plus de la défection de pas moins de six éléments clés, il va falloir aussi sérieusement prendre en compte les conditions climatiques, car selon sa longue expérience en la matière, l'ancien sociétaire du NAHD pense que ce match dépendra avant tout de la capacité de réaction du Onze algérien que Gourcuff alignera aujourd'hui. D'autres personnes que nous avons abordées pour débattre avec elles sur cette première sortie officielle des Verts, pour le compte du Mondial 2018, sont persuadées que ce n'est nullement un attaquant tanzanien, en l'occurrence Samata, qui pourra réellement faire à lui seul la différence et que ce match Tanzanie-Algérie, n'a rien de comparable à la finale de la Ligue des champions, remportée par l'actuel joueur vedette du TP Mazembe. Il est vrai que le seul nom de Samata, nourrit aujourd'hui tous les espoirs parmi les Tanzaniens. Il est clair que l'actuel président de la Fédération tanzanienne, en l'occurrence Jamal Malinzi, n'a pas manqué d'exhorter les Taïfa Stars, notamment Samata et son coéquipier Thomas Ulimwengu, l'autre attaquant vedette des Corbeaux de Mazembe et que tout le grand stade Mkapa de Dar Es Salaam, va accueillir comme de véritables héros. Les Tanzaniens se disent prêts à relever le défi chez eux, contre les derniers mondialistes 2014 et au sein desquels seul le portier M'Bolhi, le défenseur Medjani et enfin le revenant Guedioura, avaient fait partie de l'EN qui avait arraché le nul (1-1) à Dar Es Salaam en 2011. Qu'en sera-t-il cette fois pour les Fennecs qui jouent gros aujourd'hui une carte qualificative à la fameuse phase des poules des éliminatoires du Mondial 2018 et qu'il va falloir négocier, avant une manche retour qui s'annonce tout aussi importante que le match couperet qui attend désormais l'EN dans quelques heures? Tous les Algériens vont de nouveau croiser les doigts en suivant en direct le début d'un nouveau périple des Verts, Mondial 2018 oblige et dans un contexte africain toujours aussi imprévisible. Il est clair que les Mahrez, Medjani, Ghoulam, Taïder, Slimani, le portier Raïs M'Bolhi et autres Bounedjah, n'ont guère l'intention de se laisser marcher sur les pieds, au cours d'une rencontre qui s'avère comme le test le plus difficile à relever par Christian Gourcuff, et qui permettra surtout au sélectionneur de l'EN de comprendre pourquoi il n'est pas toujours aisé de driver une sélection nationale de la dimension des Verts. Mohamed Raouraoua qui n'a point été prolifique en déclarations, sinon de demander le soutien total de l'EN, sa présence à Dar Es Salaam avec les Verts, est un signe fort, tant ce match aller vaut bel et bien son pesant d'or, avant la manche retour de Tchaker et dont tout un peuple en parle déjà. Passion oblige, les Algériens ne sauraient imaginer les Verts se faire «éjecter» de sitôt d'une compétition sans pareil dans les coeurs de millions d'Algériens. Et nos amis Tanzaniens le savent très bien. Prestige oblige, les Verts sont désormais entrés dans le vif d'un sujet qui ne pardonnera une fois de plus de la part de l'EN aucune faiblesse, ni la moindre défaillance.