L'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC) s'est dite "gravement inquiète" de l'utilisation continue d'armes chimiques en Syrie et a demandé que les responsables soient traduits en justice. L'organisation, basée à La Haye, a réaffirmé dans un communiqué "sa condamnation, dans les termes les plus forts, de l'utilisation d'armes chimiques, par quiconque et quelles que soient les circonstances". Le Conseil exécutif de l'OIAC s'était réuni dans la matinée pour examiner les conclusions de trois rapports d'experts sur plusieurs allégations d'attaques à l'arme chimique en Syrie. L'utilisation de ces armes "est inacceptable et viole la loi internationale", a ajouté l'OIAC: "les individus responsables doivent rendre des comptes". L'OIAC avait confirmé le 6 novembre que du gaz moutarde avait été utilisé en août et du gaz de chlore en mars, sans pour autant désigner de coupables.