La fille mineure accable son père en déclarant aux gendarmes avoir été séquestrée elle et sa soeur par son père, leur faisant subir les pires tortures corporelles. Un parent d'un certain âge vient d'être arrêté par les éléments de la Gendarmerie nationale de la compagne territoriale de Mers El Hadjadj. Présenté devant le parquet près le tribunal d'Arzew, le mis en cause a été mis sous mandat de dépôt et poursuivi d'avoir commis un horrible meurtre contre sa fille âgée à peine de 34 ans. Le mis en cause et la victime sont résidents dans la petite bourgade de Hassasna rattachée administrativement à la commune de Mers El Hadjadj, localité située à l'entrée est d'Oran en venant de la wilaya de Mostaganem. Tout a commencé dans la nuit du 9 du mois en cours lorsque les gendarmes ont été alertés par plusieurs personnes les informant de la mort suspecte d'une jeune femme. Se rendant sur les lieux, les enquêteurs sont tombés nez à nez avec la dépouille de la femme soigneusement allongée dans son lit. Après les premiers constats établis sur place, la dépouille a été transportée vers les services de médecine légale pour les besoins de l'enquête, puis l'autopsie. Les gendarmes, eux, se sont aussitôt mis en besogne en entamant leurs premières investigations en auditionnant d'abord les occupants du domicile parental ayant été le théâtre de la nuit rouge du 09 décembre. D'autant que la victime présentait des signes d'une mort précédée par des violences qui lui ont été infligées. Comme première démarche qu'ils ont entamée, les enquêteurs ont procédé à l'audition du parent de la victime. Celui-ci, aux fins de brouiller toutes les pistes, a été, selon les premières notes d'information, très calme dans le jeu de questions du tac au tac l'ayant opposé aux gendarmes. Plus loin et d'un ton serein, il est allé jusqu'à enfoncer sa fille, la victime, l'accusant de vouloir sortir du domicile parental tard dans la nuit. Surprise, poursuit le tueur (le père de la victime), la fille s'évanouit. Le père poursuit tout aussi sereinement en affirmant aux gendarmes avoir déposé sa fille dans son lit alors qu'elle a perdu conscience. Pour le parent, son geste a été accompli tel que le faisaient les «bons parents» soucieux de leurs enfants. Pour étayer sa thèse, il est allé jusqu'à associer dans cette affaire sa deuxième fille, une mineure. Il dira qu'il a réussi à soulever et allonger sa fille aînée dans son lit grâce à l'assistance de sa deuxième fille. Le père a, en citant, son deuxième enfant, été contredit de bout en bout dans ses dires par celle-ci qui a été le témoin principal de l'acte barbare dès que les gendarmes eurent entrepris l'audition de la deuxième partie de l'affaire avec la deuxième fille du père tueur. Cette dernière n'a pas trop tardé à dénoncer et confirmer en prouvant avec force détails le forfait perpétré par son père. Dans le tas, elle a indiqué aux enquêteurs que le meurtrier de sa frangine n'est autre que son père qui a accompli son meurtre en assénant plusieurs coups dans plusieurs parties du corps de la victime à l'aide d'un bâton métallique. Se relâchant dans ses aveux, la fille mineure accablera et enfoncera davantage le tueur en déclarant aux gendarmes qu'en compagnie de sa soeur, elles souffraient des actes barbares de leur père qui les a séquestrées pendant de longs mois tout en leur faisant subir les pires atrocités et autres tortures corporelles comme coups et blessures volontaires. Confronté à une telle vérité, le père n'a eu de salut qu'en reconnaissant les faits avant d'être menotté et embarqué.