L'association des journalistes et correspondants Mourad Blond de la wilaya de Tlemcen est toujours en attente d'une maison de la presse après douze ans d'existence au sein du mouvement associatif qu'englobe la wilaya. Les divers appels et autres correspondances transmis aux autorités locales de l'époque sont restés, jusqu'à ce jour, vains et ce, en dépit des promesses de la wilaya de trouver un local qui pourrait regrouper l'ensemble des correspondants locaux. Cela étant, il convient de signaler que plusieurs propositions ont été adressées à la wilaya après que l'association eut pris connaissance de locaux qui demeurent inexploités à longueur d'année. En attendent une lueur d'espoir du côté des pouvoirs publics, l'association tient provisoirement ses rencontres au siège de l'Aspwit qui, au passage, est remerciée pour les services inestimables rendus à l'association. Ce qui est aberrant dans toute cette histoire, c'est que la ville d'art et d'histoire ne bénéficie pas du même traitement de faveur que les autres wilayas qui se sont dotées de maisons de la presse ces dernières années. La cité des Zianides, connue pour être le carrefour de la civilisation maghrébine, aux enjeux socioéconomiques et culturels, qui ne sont plus à mettre en exergue, devrait à son tour se doter d'une maison de la presse dont la nécessité est plus que vitale pour le développement local en matière d'information. Gageons que le nouveau wali sera attentif aux doléances de la presse locale et agira en conséquence.