Le colonel Mustapha El Habiri, directeur général de la Protection civile, est comme un poisson dans l'eau au milieu de ses éléments Ils symbolisent les valeurs républicaines de fraternité et de solidarité! Ils honorent aussi la nation à l'étranger en participant activement à des missions de secours de populations en détresse après avoir subi la furia de la nature ou de l'homme... Ils étaient aux premières loges, au même titre que les autres corps des services de sécurité, lors de la décennie noire. Al Asnam (Chlef), Bab El Oued, Boumerdès,...Ils étaient aussi là! Chaque été, pendant que les citoyens profitent du soleil, eux sont en train de combattre le feu afin qu'il ne ravage pas nos forêts et nos villes. Ils sont aussi tous les jours à l'affût pour porter aide et assistance aux citoyens en détresse. Eux ce sont nos pompiers, notre fierté nationale. Ils symbolisent les valeurs républicaines de fraternité et de solidarité! Ils honorent aussi la nation à l'étranger en participant activement à des missions de secours de populations en détresse après avoir subi la furia de la nature ou de l'homme...C'est dans ce sens que le Premier ministre Abdelmalek Sellal a tenu à rendre hommage à la corporation en général et au détachement de la Protection civile au Hadj, en particulier. Et ce pour leurs efforts déployés lors des deux accidents, de la grue et de la bousculade de Mina. «J'ai suivi avec attention et fierté l'intervention efficace des secouristes algériens lors de cet incident dramatique», a souligné Sellal dans son message au directeur général de la Protection civile, le colonel Mustapha El Habiri. Sellal a tenu à rappeler le professionnalisme et l'engagement des agents de la Protection civile dans le secours et la préservation des vies humaines lors des séismes. En s'adressant aux sapeurs-pompiers, le Premier ministre a tenu à saluer «la qualité de leur participation opérationnelle sur le plan national ou lors des situations urgentes et de grandes catastrophes à l'étranger». Sellal a réaffirmé le soutien du gouvernement à la Protection civile dans l'accomplissement de sa mission. Il est à rappeler que le détachement de la Protection civile aux Lieux saints de l'islam a été fortement salué suite au sauvetage de pèlerins de différentes nationalités lors de la bousculade de Mina. L'institution que dirige le colonel El Habiri a également été félicitée lors de son intervention au Népal suite au séisme qui a frappé ce pays par le secrétaire général de l'Oipc (Organisation internationale de la Protection civile) a tenu, dans un message, à rendre hommage aux secouristes algériens «pour la qualité de leurs interventions». De même pour le chef militaire népalais des opérations de secours qui a exprimé toute sa reconnaissance à la Protection civile algérienne pour son engagement et son professionnalisme. Une reconnaissance donc nationale et internationale pour un corps qui a toujours été au service du pays. Il faut aussi reconnaître que derrière la réussite de ces hommes, il y a un maestro qui mène son orchestre d'une main de maître. Discret, cet homme aux cheveux grisonnants, est doué d ́un grand sens de l ́observation. C'est un personnage devenu incontournable après les inondations de Bab El Oued, le séisme de Boumerdès et la côte Est d ́Alger. Vous l'avez bien reconnu, c'est Mustapha El Habiri. Dépeindre cet homme aux yeux verts et légèrement voûté n ́est pas une sinécure. Avant d ́arriver à la tête de la Protection civile en 2001, il a fait carrière dans l ́ANP où il a comptabilisé 40 ans de bons et loyaux services. Avec le grade de colonel, El Habiri semble échapper à l ́image classique qu ́on s ́est forgée des militaires de carrière du genre: «Les mains sur la couture du pantalon et que je ne voie qu ́une seule tête». Pas très loquace, juste ce qu ́il faut, car l ́institution qu ́il gère se doit, avant tout, d ́être efficace. La réputation que s ́est forgée cet homme qui cultive la discrétion, tient en premier lieu à la perfor-mance et à l ́efficacité de sa politique au sein du corps qu ́il dirige. Le travail de terrain est là pour en être témoin...