En très mauvaise posture depuis l'entame du présent parcours, les Vert et Noir du CSC commençaient pourtant à sortir la tête de l'eau ces dernières semaines. Les voilà, à la surprise générale, qui enregistrent une contre-performance sur leur propre terrain du stade Hamlaoui, dans un après-midi froid et pluvieux devant une coriace équipe blidéenne. On a senti celle-ci confiante et capable de créer la sensation dès le début de la partie, surtout en attaque avec le duo Mehdoui-Touil qui a donné du fil à retordre aux défenseurs locaux alors que Tall et Benlouhem autour de Diss ont apporté de l'assise à la défense. C'est ainsi que les deux premières actions dangereuses furent à l'actif de l'USMB. Il y eut, tout d'abord, Mehdaoui qui s'en alla seul sur le côté droit avant de tirer en force vers le but adverse obligeant un défenseur du Chabab à mettre le pied pour contrer le ballon. Deux minutes plus tard, Touil se fit subtiliser le ballon au moment où il armait son tir suite à un coup franc de Zmit. Durant cette première mi-temps, globalement équilibrée, les Vert et Noir réagirent par l'entremise de Fenier, à la 22' puis par Saïbi qui trouva Samadi pour arrêter son tir très appuyé de la 29'. Du côté des visiteurs, Mehdaoui faillit concrétiser une belle occasion qui lui fut offerte après avoir pris le dessus sur Sedrati mais croisa trop son tir. En seconde période, les Sanafirs, même en possession du ballon, n'évoluèrent qu'avec, seulement, deux attaquants et trois joueurs au milieu du terrain. Ils dominèrent le début de celle-ci et à la 58', consécutivement à un retrait de Saïbi, Ouachem fut à deux doigts de tromper Samadi. Le jeu devint plus plaisant en dépit de la qualité du terrain inondé par les pluies. Petit à petit, les duels tournèrent, le plus souvent, au bénéfice des visiteurs plus frais physiquement. Leur menace grandit au fil des minutes et le CSC ne sut pas se prémunir contre un éventuel coup dur. Si bien que l'irréparable pour les locaux surgit dans le temps additionnel avec Mehdaoui qui amorça un contre sur l'aile droite avant de servir Rouane qui ne se gêna pas de secouer les filets adverses après avoir lobé le gardien Belouahem. Ce fut la balle du K.O., celle qui sonna le glas des espoirs constantinois et qui offrit aux Blidéens une victoire des plus importantes.
