Le canevas du projet qui est déjà déposé sur la table du ministre de l'Industrie et des Mines, prévoit même le coût de l'investissement et le quota de véhicules à produire. Le gouvernement algérien autant que le représentant exclusif du groupe automobile allemand Volkswagen tiennent à l'implantation d'une usine du constructeur sur le sol algérien. Les premiers signes de cette volonté ont d'ailleurs été affichés dès 2011. Dans tous les cas, ce dossier resurgit aujourd'hui, à un moment où la filière automobile connaît un engouement sans précédent en Algérie et alors que le gouvernement entend encourager les investissements dans ce secteur à l'effet d'entraînement incontestable. De hauts responsables algériens avaient expliqué auparavant qu'ils avaient longuement discuté avec les responsables de Volkswagen, auxquels ils ont remis des documents comportant la vision de l'Algérie sur le projet. Désormais, ce dernier, resurgit dans le feu de l'actualité et s'impose avec des contours inédits. Des sources proches de ce dossier confirment des avancées notables, dont le lieu d'implantation de l'unité de production annoncée, mais également les modèles à produire. Le canevas du projet qui est déjà déposé sur la table du ministre de l'Industrie et des Mines, prévoit même le coût de l'investissement et le quota de véhicules à produire. Ainsi, l'on informe que l'usine du constructeur allemand produira 100 000 unités par an, alors que le montant de l'investissement est de plus de 170 millions d'euros. Autant d'éléments qui seront communiqués lors de la prochaine visite du Premier ministre Abdelmalek Sellal à Berlin. C'est justement, affirme-t-on encore, l'un des dossiers phares qui seront discutés à la faveur de l'escale berlinoise. C'est la Polo classique, la Skoda Octavia et le pick-up Amarok qui seront produits dans cette usine qui s'étalera sur une aire de 150 ha et qui entrera en production en 2017. Selon Mourad Oulmi patron de Sovac et qui s'est confié à notre confrère en ligne TSA, ledit projet permettra la création de plus de 5300 emplois directs et indirects dans la région de Relizane, dans l'ouest du pays, lequel sera un pôle mécanique. Mourad Oulmi évoque un business plan bien ficelé. Il fait part de son optimisme, quant à l'issue favorable qu'accordera le gouvernement qui veut développer l'industrie automobile pour réduire la facture des importations. Une politique à laquelle le groupe Sovac adhère entièrement.