Aujourd'hui, il est prévu tout un périple qui le conduira dans les quatre coins de la ville de Béjaïa Un quotidien en tamazight dépendra des caractères qui seront retenus pour son écriture. Le ministre de la Communication s'est félicité, hier, à Béjaïa en marge de sa visite, de l'introduction de tamazight en tant que langue officielle dans le projet portant révision de la Constitution, annoncé récemment et adopté lundi dernier par le Conseil des ministres, ainsi que de l'article 41 qui, dans le même projet, donne davantage de garanties aux journalistes, à travers notamment la dépénalisation du délit de presse. «L'article 41 consacre véritablement la liberté d'expression. C'est une avancée extraordinaire voulue par le président de la République», a déclaré Hamid Grine lors d'un point de presse animé au niveau du nouveau siège de Radio Soummam. «La dépénalisation du délit de presse, longtemps revendiquée par la corporation dont je fais partie, est une réalité», a ajouté Grine, qui évoquera devant la presse, l'éthique de la profession, son professionnalisme et la formation dont il a fait son cheval de bataille depuis sa nomination. Des faits qui restent à ses yeux assez illustratifs de «la mise à niveau extraordinaire et une avancée notable». Le ministre a, par ailleurs, indiqué que les plages horaires de certaines radios locales seront élargies jusqu'à minuit. «La Radio Soummam qui vient d'être dotée d'un nouveau joli siège sera concernée par cet élargissement et émettra quotidiennement jusqu'à minuit». Le ministre s'est engagé à aborder la question de la Maison de la presse pour Béjaïa avec le nouveau wali. Quant à la carte professionnelle des journalistes, le ministre a indiqué que plus de 4000 cartes ont été délivrées jusque-là. «Nous devions arrêter l'opération en décembre mais vu que des réclamations me parviennent encore, nous allons la prolonger encore un peu avant de passer à l'installation officielle du Conseil de l'éthique et de la déontologie qui sera composé de journalistes», a-t-il ajouté. Interrogé sur les radios privées, le ministre de la Communication a rétorqué qu'en la matière? «la radio algérienne est libre et remplit convenablement et en toute liberté sa mission d'intérêt public» et que pour l'heure, «il n'est pas question de radio privée». Un quotidien en tamazight dépendra des caractères qui seront retenus pour son écriture et de la nécessité de formation des journalistes dans cette langue. «L'Etat peut aider mais pas soutenir la totalité.» Concernant la publicité publique, le ministre a expliqué qu'elle ne relève pas de ses prérogatives mais de celles de l'Anep. Arrivé hier à Béjaïa, le ministre de la Communication a inauguré le nouveau siège de Radio Soummam avant d'assister aux festivités organisées par le comité des fêtes de la ville de Béjaïa à l'occasion de la célébration de Yennayer 2966. Aujourd'hui, il est prévu tout un périple qui le conduira dans les quatre coins de la ville de Béjaïa. Il ira notamment au Cap Carbon et visitera le musée de l'eau dans la commune de Toudja.