Pour ce faire, la ministre a annoncé qu'un «ordre de priorité a été établi», qui favorisera «les régions enclavées, celles frontalières et celles de l'extrême sud du pays». Généraliser, tout en les améliorant et en les modernisant, à toutes les régions du pays, les prestations dans le domaine sensible des TIC (technologies de l'information et de la communication) est, à l'évidence, un objectif stratégique des pouvoirs publics. C'est ce qu'a, une nouvelle fois, affirmé, jeudi dernier, à partir de la wilaya de Naâma où elle effectuait une visite de travail et d'inspection, Iman Houda Faraoun, ministre de la Poste et des Technologies de l'information et de la communication. Non sans reconnaître la difficulté de la tâche, elle a, en effet, parlé «de grand défi à relever», elle a précisé, se voulant plus concrète, que l'objectif fixé qui passe, a-t-elle souligné, «par «l'accroissement des capacités de raccordement en fibre optique des différentes régions du pays», sera atteint «par la capitalisation des investissements publics dans le domaine». En clair, par la poursuite des efforts propres de l'Etat en la matière pour permettre l'accès d'un nombre toujours plus grand de citoyens, y compris ceux résidant dans les régions les plus reculées du pays, aux nouvelles technologies de l'information et de la communication, dont la plus prisée d'entre elles, l'Internet. Pour ce faire, la ministre a annoncé qu'un «ordre de priorité a été établi», qui favorisera «les régions enclavées, celles frontalières et celles de l'extrême sud du pays» et portera, «dans l'objectif d'y accroître le taux de couverture téléphonique», «sur la mise en place (dans toutes ces régions) d'installations et d'équipements de téléphonie, fixe et mobile, nécessaires à cela». Dans la foulée, à l'évidence, pour souligner le caractère global de la démarche initiée par son département, la ministre de la Poste et des Technologies de l'information et de la communication a également annoncé que celui-ci «encouragera et accompagnera les jeunes formés dans les filières scientifiques et techniques» désireux de lancer «leurs propres projets dans le domaine des TIC et de l'entretien des réseaux à le faire». Une annonce d'autant plus pertinente que la concrétisation des objectifs tracés était contrariée par la faiblesse des moyens disponibles et la maintenance des réseaux installés, par l'absence d'entreprises spécialisées dans le domaine(de la maintenance). Comme pour dire que tout programme ne vaut que par sa réalisation, Iman Houda Faraoun, à l'occasion, a donné de fermes «instructions» aux services compétents de son département, «pour un suivi rigoureux des travaux d'installation des réseaux souterrains de fibre optique». Et ce, a-t-elle expliqué, «pour arriver au respect tout aussi rigoureux des délais de réalisation arrêtés». Concernant le secteur de la poste, elle a également annoncé que le programme de son ministère «porte sur le renforcement du réseau de bureaux de poste existants en moyens et équipements techniques». Et ce, dans l'objectif «d'en améliorer les prestations qu'ils fournissent au public». Dans un registre lié, elle a réaffirmé la volonté de son département «de poursuivre le processus d'intégration, dans le secteur, des employés contractuels ayant les capacités et l'expérience requises, et celui du redéploiement des agents en sureffectif dans certains bureaux de poste vers d'autres qui en manquent». Deux actions qui visent également à améliorer les prestations fournies à la clientèle, qui, faut-il le dire, n'est pas, dans nombre de cas, à la hauteur des attentes des citoyens. .