L'Algérie condamne avec la «plus grande vigueur» les attaques terroristes perpétrées vendredi dernier et hier dans la capitale burkinabée, Ouagadougou, a indiqué hier le ministère des Affaires étrangères (MAE) dans un communiqué. «L'Algérie condamne avec la plus grande vigueur les attaques terroristes qui ont ciblé certains lieux de la capitale burkinabée, Ouagadougou et exprime sa solidarité avec les familles des victimes, ainsi qu'avec le gouvernement et le peuple burkinabés», a précisé la même source. L'Algérie réitère «sa conviction que le terrorisme représente une menace globale et réelle pour la paix et la sécurité internationales et que seule une mobilisation collective de la communauté internationale et une fédération de l'ensemble de ses efforts est à même de lui faire face», a ajouté le communiqué. Le MAE a par ailleurs informé dans un communiqué, transmis par la voix du porte-parole de ce département, Abdelaziz Benali Cherif, qu' «aucun ressortissant algérien ne figure pour le moment parmi les victimes». Le Centre de veille et de gestion des crises est en contact permanent avec l'ambassade d'Algérie à Ouagadougou pour suivre de près l'évolution de la situation sur place, ajoute-t-on. Réagissant à cette acte terroriste, le président burkinabé, Roch Marc Christian Kaboré, a appelé hier le peuple burkinabé au «courage» et à la «vigilance» après les attaques terroristes. Le président burkinabé a déclaré hier sur les lieux de la prise d'otages, qu'il s'agit d'un «acte barbare» qu'il faut combattre en mutualisant les efforts. De son côté, la secrétaire générale de l'Organisation internationale de la francophonie (OIF), Michaëlle Jean, a condamné «avec la plus grande fermeté» ces attaques à Ouagadougou, les qualifiant d'«immorales et insensées». Selon le ministre burkinabé de la Sécurité, Simon Compaoré, les 23 morts sont de 18 nationalités différentes. Trois assaillants ont été tués, alors que 126 personnes ont été libérées, marquant la fin de l'assaut sur les preneurs d'otages du «Splendid Hôtel», selon le ministère de l'Intérieur.