2 276 «clubs verts» ont été installés à ce jour à travers tout le pays. Ce sont pas moins de 2276 «clubs verts» qui ont été installés depuis 2006 dans tout le pays à travers le truchement de l'information et de l'éducation environnementale. Ce résultat a été atteint grâce à un protocole d'accord signé en 2002 avec les secteurs de l'énvironnement et celui de l'Education nationale. Cet accord est une entente en soi qui vise l'intégration de l'éducation environnementale dans le milieu scolaire, jumelée avec des activités complémentaires. Afin de raffermir l'intégration de cette participation au niveau des différents paliers scolaires, à savoir le primaire, le moyen et le secondaire, le Conservatoire national des formations à l'environnement (Cnfe), a organisé hier une journée d'information, animée par Mme Tazrout, sur ce thème en partenariat avec les secteurs de l'Education nationale et les élus locaux de la wilaya d'Alger et de ses communes. Depuis sa création en 2002, le Cnfe détient le statut de leader dans le domaine de la formation environnementale. Plusieurs missions lui sont dévolues comme la formation, la sensibilisation et l'éducation à l'environnement. Celle-ci est dispensée en direction de l'ensemble des acteurs socio-économiques publics et privés, ainsi qu'à la surveillance des espaces écologiques fragiles. Trois thèmes ont été présentés hier par les représentants des différentes institutions présentes à cette journée. Le premier est relatif à l'expérience du Cnfe en matière d'installation, de suivi et d'encadrement des «clubs verts» avec une vision d'appui aux partenaires locaux. Le second point traité a concerné le renforcement du rôle de l'école comme lieu privilégié d'apprentissage de la gestion et du respect de l'environnement. Sollicité par L'Expression pour situer les principaux axes de travail du Cnfe, son directeur, Wahid Techachi, a estimé que «l'environnement est une arme dans le monde alors qu'il n'est qu'un nouveau-né chez nous. Nous devons nous y adapter dans le respect de notre culture, de nos us et coutumes, a-t-il souligné. Il insistera sur le partenariat requis avec tous les secteurs en tenant compte de certaines priorités légitimes qui freinent l'intérêt environnemental. Il a annoncé que la semaine prochaine verra la participation du secteur de la santé ainsi que la préparation d'une formation de formateurs-experts et d'un comité pédagogique devant développer un programme adapté. Dans ce cadre de travail, Techachi a rappelé que le ministère de tutelle (ministère des Ressources en eau et de l'Environnement (Mree) a doté 2500 «clubs verts» répartis sur le territoire national, d'outils informatiques, audiovisuels en packs très sélectifs dans le traitement des déchets et des outils de jardinage. Cette initiative, a précisé Techachi, sera poursuivie pour doter quelque 5000 «clubs verts» pendant le futur plan quinquennal. Enumérant les principales actions récentes du Cnfe, Techach a cité l'organisation d'une session de formation à Alger sur le thème «La Gestion des déchets spéciaux et spéciaux dangereux» (déchets hospitaliers, produits chimiques...) au profit du personnel opérationnel de la Protection civile du 17 au 21 janvier 2016. Le Conservatoire vient par ailleurs de clôturer (le 13 janvier 2016) un programme de formation de renforcement des capacités des formateurs du secteur de la formation professionnelle dans le domaine des métiers de l'environnement. Le Cnfe a également participé le 9 janvier 2016 au niveau de la forêt de Beaulieu (El Harrach - Alger) à une journée de sensibilisation sous le thème: «L'importance de l'arbre.» Cette journée de sensibilisation a été organisée par le jardin d'Essai du Hamma en collaboration avec plusieurs partenaires, dont le Cnfe avec des activités de sensibilisation autour de ce thème. Il faut noter que nos jardins ont toujours accompagné les sociétés urbaines à travers l'histoire. Ils reflètent également le niveau de civilisation des peuples et des nations. En Algérie, les responsables locaux et les simples citoyens ont tendance à perdre de vue l'héritage de nos ancêtres dans la conception des villes en donnant une importance primordiale aux jardins (privés ou publics).