Neuf pays de Sahel prenaient part hier et aujourd'hui à Lomé, à un atelier de validation régionale de l' «Enquête sur les Armes Légères et de Petits Calibres (ALPC) au Sahel». Organisé par le Centre régional des Nations unies pour la Paix et le Désarmement en Afrique (UNREC), l'atelier regroupe des représentants de neuf pays: Burkina Faso, Cameroun, Centrafrique, Mali, Mauritanie, Niger, Nigeria, Sénégal et Tchad. Les consultants ayant participé à la rédaction des rapports d'évaluation, ainsi que les représentants des bureaux nationaux du PNUD concernés seront également présents. Cet atelier s'inscrit dans le cadre du projet d'évaluation sur les armes légères au Sahel et dans les pays limitrophes, élaboré conjointement par l'UNREC et le Bureau sous régional du PNUD pour l'Afrique, dans le but de promouvoir des interventions conjointes et la coordination accrue ainsi qu'une approche régionale au-delà des actions spécifiques des pays. Le projet comprend trois phases. La première phase consiste en une recherche documentaire préliminaire, suivie des consultations avec les acteurs impliqués dans la lutte contre la prolifération des ALPC dans deux des neuf pays. Les récentes crises en Libye, au Mali, dans le nord du Nigeria ou en République centrafricaine ont exacerbé cette situation. Elle a notamment eu pour conséquence le pillage des arsenaux de l'Etat et a davantage engendré la prolifération des armes légères illicites dans la région. En marge de cet atelier, l'UNREC organise deux réunions d'information sur deux projets majeurs dont les rapports d'enquête sur les ALPC serviront de base de travail. Il s'agit du projet visant à soutenir l'Equipe spéciale de lutte contre le terrorisme (CTITF) dans ses actions de lutte contre l'acquisition des Armes Légères et de Petits Calibres (ALPC) et leurs munitions par les combattants terroristes étrangers (CTE), et du projet «Sécurité Physique et Gestion des Stocks (PSSM) au Sahel». Le Centre Régional des Nations unies pour la Paix et le Désarmement en Afrique (UNREC), dont le siège est à Lomé (Togo), a été établi le 24 octobre 1986, en application d'une résolution de l'Assemblée Générale de l'ONU.