L'entraîneur du club harrachi pense qu'il y a 8 clubs qui aspirent à accéder. L'Expression : Comment analysez-vous le bilan de la phase aller de votre équipe? M.Heddane:Je dirai qu'il est satisfaisant. L'équipe est 2e au classement général et reste dans les normes de l'accession. Mais je ne vous cache pas qu'il lui a fallu cravacher dur pour atteindre ce cap. Comme quoi, la tâche, contrairement à ce que beaucoup croient est difficile. Il est vrai que l'USMH a connu certaines pannes inquiétantes. Je ne vous le fais pas dire. J'ai pris en main cette équipe à peu près au milieu de la phase aller. Elle était parmi les premières mais elle était sujette à des ratages incompréhensibles pour un des favoris de la compétition. Pouvez-vous nous citer des exemples de ratages? Il y a eu le match d'El Eulma ou bien celui contre le MOB. Il s'agissait de deux formations qui n'étaient pas dans les meilleures dispositions psychologiques et qui étaient, tout de même, parvenues à l'emporter contre nous. J'ajouterai que le match contre le MOB s'était déroulé sur le terrain neutre de Bordj Bou Arréridj. Vous voyez un peu la situation que venait de vivre l'équipe. Vous imaginez que de telles défaites ne pouvaient plaire à certains supporters et ceux-ci ne s'étaient pas gênés de venir chahuter les joueurs. Il avait donc, fallu resserrer les boulons car le risque de démobilisation était grand. Les joueurs ont, heureusement, pris conscience du danger qui les guettait et ont redoublé d'efforts jusqu'à réagir et obtenir les bons résultats de la fin du cycle aller qui les ont replacés dans le sillage du leader de la compétition. Vous nous parlez de supporters. Dans ce registre, l'USMH doit être soumise à une terrible pression? Elle n'est pas plus terrible qu'ailleurs. Peut-être que je vais vous étonner, mais je trouve normal que des supporters réagissent aux mauvais résultats de leur équipe. Il ne faudrait, seulement, pas que l'on dépasse les limites. A propos de pression, je vous dirai qu'il faut qu'il y en ai. Sans pression sur leurs épaules, les joueurs auraient tendance à se laisser aller et à oublier ce pourquoi ils sont engagés. Donc, pour moi la pression est quelque part salutaire. Il y a que l'USMH n'a pas le droit à l'erreur. Il s'agit d'une équipe qui avait l'habitude d'évoluer dans le palier supérieur. Il lui faut, donc, retrouver cette place. Maintenant, le football est un sport où le parfait n'existe pas. Les baisses de régime font partie des aléas de toute discipline sportive et du football en particulier. Le tout est de savoir doser son rythme pour rester le plus longtemps possible dans les normes de la régularité. Il s'agit de trouver l'équilibre nécessaire pour éviter que ces baisses de régime ne viennent contrecarrer vos projets. S'il y a un compartiment où votre équipe pèche, quel serait-il? Je vous réponds, immédiatement, le réseau offensif. L'essentiel, dans ce sport, est de marquer plus de buts que l'adversaire. L'USMH semble assez pourvue en ce domaine si l'on se réfère au nombre de ses victoires et à son classement. Mais elle pourrait faire mieux, car il y a des matches où elle a fauté et desquels elle aurait pu en tirer un résultat favorable si elle avait fait preuve de réalisme offensif. Avez-vous remédié à ce problème? Partiellement, puisque nous avons enregistré le retour de Hammadou. Il nous faut un autre attaquant. On a compris que l'objectif du club est l'accession. Ne vous a-t-on pas exigé en sus la première place de la compétition? Non. On ne m'a parlé que de l'accession ce qui est déjà un challenge énorme. Il reste encore 17 journées à disputer et la lutte va être rude. A mon avis, il y a, environ, huit équipes qui vont se battre pour les trois tickets de l'accession.