Manifestement, la célébration du jour de l'An berbère, qui coïncide avec le mercredi 12 janvier, sera différente des précédentes. C'est en tout cas ce qui ressort du programme d'activités artistiques et culturelles concocté par les responsables de la Maison de la culture en collaboration avec le mouvement associatif de la région. Ce «mariage» entre ces deux acteurs (suscités) est parti pour donner un Yennayer particulier. S'étalant sur trois jours (de lundi à mercredi), cette manifestation culturelle débutera, aujourd'hui, par l'ouverture des expositions au public, qui sera suivie immédiatement d'une vente-dédicace des productions littéraires de Brahim Tazagharth et Mohamed Aït Ighil. Ces deux auteurs animeront, après, une table ronde sur le livre amazigh. Le deuxième jour sera consacré au théâtre amazigh avec la troupe d'Amizour ainsi qu'au documentaire amazigh sur Massinissa. Le troisième jour sera, quant à lui, marqué par la dégustation des plats traditionnels et la vision du film Amachahu et La Montagne de Baya, deux films d'expression amazighe. L'après-midi sera celle de la fête avec un gala artistique qui verra se succéder sur la scène de la grande salle de la Maison de la culture, Boudjemaâ Agraw, Farid Braïk, Cyrta... sous la direction de Karima Ben Salem, dont le rôle ne se limite pas à l'animation, loin s'en faut, puisque c'est elle aussi qui organisera le défilé de mode portant sur les habits traditionnels de la région kabyle et de tout le pays. A noter enfin que la recette du gala sera versée intégralement au profit de la chanteuse Ciria dont l'état de santé nécessite, selon les dires du directeur de la Maison de la culture, une aide urgente.