Le coach Gomes est persuadé que le CSC fera la différence contre une formation du Nasarawa United face à laquelle il faudra tout de même rester très vigilant, dimanche prochain. Notre actuel représentant en coupe de la CAF, au même titre que les Hamraoua du MC Oran, en l'occurrence les Sanafir du CS Constantine, a concédé avant-hier après-midi à Abuja, une très courte défaite face à son hôte nigérian du jour. Un match aller des 16èmes de finale qui a malheureusement été marqué par un arbitrage des plus partiels de la part de l'arbitre libérien Yakah, tant l'homme en noir a eu raison des valeureux clubistes de l'antique Cirta, en offrant à la 87ème mn au Nasarawa un penalty des plus douteux. Les Constantinois qui avaient très bien négocié les 45 premières minutes, en se créant plusieurs occasions pour marquer ce fameux but souvent très important en déplacement dans ce type de double confrontation, ont connu aussi quelques très chaudes alertes en défense. Une défense clubiste au sein de laquelle le portier Nadjib Ghoul a joué un rôle très prépondérant, en multipliant plusieurs prouesses. Le gardien de but remplaçant du keeper habituel des Sanafir, en l'occurrence le portier international Mohamed Cédric, s'est avéré intraitable, avant de s'avouer vaincu, trois minutes avant la fin d'une rencontre que le CS Constantine a été contraint de terminer à dix à partir de la 55ème mn, suite à l'expulsion de son attaquant Hamza Boulemdaïs. De l'avis même du coach Gomes, l'arbitre libérien de cette première manche, a grandement contribué à la perte des Sanafir. Une amère défaite concédée selon les propos d'après-match de l'actuel patron technique portugais du CSC, devant un adversaire nigérian largement à la portée du représentant algérien en C 2. Il est vrai qu'au regard des derniers résultats enregistrés par le Nasarawa United en championnat du Nigeria, et le peu d'engouement qui a entouré cette rencontre que viennent de perdre à Abuja les camarades de Yacine Bezzaz, les Sanafir pouvaient légitiment rentrer au pays, avec un résultat autre que cette défaite d'un but à zéro. Il est clair que les aléas de l'arbitrage africain reste toujours un problème récurrent car en la matière, les Sétifiens de l'Entente ont vécu la même mésaventure avant-hier au Congo, pour le compte de la prestigieuse Ligue des champions. Les Sanafir de la ville des Ponts, peuvent donc s'estimer heureux de s'en être tirés à moindre frais à Abuja, avant la seconde manche prévue cette fois au stade Hamlaoui de Constantine. A ce titre, le coach Gomes est persuadé que le CSC fera la différence contre une formation du Nasarawa United au sein de laquelle il faudra tout de même rester très vigilant, dimanche prochain. Les Guerabi, Mekkaoui, Voavy, Sameur, Bencherifa, Bahri, Cheklam, Gherbi, Bezzaz, et notamment le portier Ghoul, savent très bien qu'ils sont largement capables de renverser la vapeur chez eux. C'est tout le mal qu'il faut souhaiter désormais aux prestigieux et valeureux Sanafir de l'Est, qui ont eu le malheur de vérifier à leurs dépens combien les joutes africaines restent souvent tributaires d'aléas fort connus de très longue date sur notre continent.