Cette entreprise n'arrive plus à décoller et ne cesse de rencontrer des contraintes. Le projet d'investissement dans le cadre du transport urbain des voyageurs, qui ne cesse de faire couler beaucoup d'encre et de salive, suscite à ce jour moult interrogations, sur le comment et le pourquoi de tout ce blocage qui ne se situe qu'au niveau d'une assiette de terrain à usage de parc, alors que toutes les conditions matérielles, financières, techniques et humaines sont réunies. Cette entreprise unipersonnelle «Eurl Essalama-Taxis» possède un parc roulant de 90 véhicules dont 40 taxis, 40 autobus et 10 autocars, d'une valeur de 43 milliards de centimes, sera génératrice de 170 emplois permanents. Cette entreprise n'arrive plus à décoller et ne cesse de rencontrer des contraintes pour l'obtention d'un parc à titre de location ou concession. Selon les déclarations de son propriétaire-gérant, et une copie de la lettre adressée au wali, après avoir étudié toutes les conditions et accepté les propositions avec le P/APC de Oued-El-Khir, commune située à 30 km du chef-lieu de wilaya, en ce qui concerne le recrutement de 50 % du personnel de cette localité, la mise à la disposition de 5 bus pour le transport scolaire, sans compter les autres formes de solidarité, il a été décidé de lui céder un terrain à titre de location à raison de 50.000 DA par mois ; pour ce faire, une fois la délibération établie en date du 19 décembre 2004, M.B.Touati, car c'est de lui qu'il s'agit, s'est vu remettre en main propre par le P/APC d'Oued-El-Khir, le titre de versement n°09/2004 de la somme de 600.000 DA pour effectuer l'opération auprès de la recette communale. Le mercredi 29 décembre 2004, cet investisseur s'est vu inviter par le P/APC de procéder à ce versement pour l'obtention du contrat de location, et de procéder aux aménagements comme convenu. Le comble de l'ironie, le dimanche 2 janvier 2005, en se présentant en possession de la somme en espèces, soit 600.000 DA auprès de la recette communale, grande fut sa surprise de se voir essuyer une fin de non-recevoir sous prétexte qu'il devait être muni de la délibération. Voulant en savoir plus auprès du P/APC, il lui répondit tout simplement que la délibération a été remise en question et qu'il fallait s'acquitter des droits, le mercredi après-midi, tout en lui suggérant certaines argumentations, démunies de tout fondement. Devant cette situation, B. Touati s'interroge sur cette incohérence de la gestion. Que s'est-il réellement passé entre le 29 décembre 2004 et le 2 janvier 2005? D'après le P/APC, si cet investisseur avait procédé au règlement de cette somme le mercredi 29 décembre 2004, le problème ne se serait pas posé. De ce fait, où se situent les sources du blocage? Cette pièce comptable «ordre de versement», remise en main propre par le P/APC, n'est-elle pas délivrée, qu'après approbation de la délibération, dans ce contexte, n'y a-t-il pas anguille sous roche? Quoiqu'il en soit, cette affaire où beaucoup de questions restent posées, caractérisée par du flou, des ambiguïtés et la suspicion, risque de nous réserver des surprises, et dire que cet investisseur animé de bonne volonté et d'esprit de solidarité est décidé d'aider cette commune déshéritée, avec un investissement qui profite à toute la collectivité. Madame le wali est interpellée pour l'éclaircissement de certaines zones d'ombre dans cette affaire et permettre à cet investissement de décoller pour l'intérêt de la wilaya, de ses citoyens et une bouffée d'oxygène pour l'emploi.