Les routes, congestionnées, ne peuvent plus désormais contenir un parc ambulant en perpétuelle croissance, et les automobilistes qui sillonnent les quatre coins de la capitale des Hauts-Plateaux trouvent moult difficultés à mettre à l'abri un véhicule face à la menace perpétuelle du « sabot », aux plaques indiquant, à chaque coin de rue, l'interdiction formelle de stationner, et au diktat des quidams autoproclamés gardiens de virtuels parkings. Cette situation pénalise les automobilistes, qui ne peuvent stationner à proximité de la grande poste. Même scénario devant le Trésor public, attenant au lycée Malika Gaïd, non loin de l'hôtel des Finances, sur une bonne partie de la rue de Constantine (l'artère principale de la cité étouffe). Cet état de fait perdure, d'autant que le projet du parking à étages, qui a fait couler beaucoup d'encre et de salive des années durant, vient d'être abandonné par la commune, qui n'a, selon le premier magistrat de la cité, pas les moyens financiers, soit plus de 750 MDA (millions) pour réaliser une telle infrastructure. A ce propos, Mohamed Dib, P/APC de Sétif dira :« Le problème de la circulation routière en milieu urbain ne sera réglé qu'une fois un nouveau plan de circulation mis en place. A cet effet, un avis d'appel d'offres relatif à l'étude du plan en question a été lancé ». En attendant, la chaussée a été élargie en de nombreux endroits. Une 3e trémie est prévue du côté du marché des 1 014 logements. Les 14 ronds-points programmés devront en principe régler pas mal de problèmes. Datant des années 1980, les 14 feux de signalisation de la ville seront prochainement rénovés. « A propos du parking à étages, la municipalité n'a pas les moyens financiers de le réaliser. Ceci dit, le terrain de la cité Bounéchada, lequel s'étend sur une superficie de 5 400m2, où seront érigés une polyclinique, des tours, et un nouveau siège de l'état civil en voie d'informatisation, abritera, dans un sous-sol, un parking devant contenir plus de 200 véhicules », dira le P/APC. Revenant sur les cas de l'école Berchi (ex-école laïque des filles) et la salle de sports du complexe Chellal Tayeb (Ex-Jardin des sports), lesquelles seront expertisées dans les jours à venir par Confortal, un bureau d'étude algéro-allemand spécialisé dans le confortement des vielles bâtisses, le P/APC précise encore : « S'agissant du patrimoine, d'une incommensurable valeur, nous devons nous appuyer sur l'avis d'experts en la matière ».