Une dizaine de projets et de réalisations ont été visités par le ministre des Ressources en eau et de l'Environnement. Le travail de proximité est inscrit dans l'axe prioritaire des actions menées par le ministre des Ressources en eau et de l'Environnement (Mree), Abdelouahab Nouri, qui a repris les voies du sud du pays pour s'enquérir de visu de la situation des travaux dans cette région par le département qu'il pilote. Ainsi, quelques jours à peine après sa visite dans la wilaya de Tamanrasset où il a inspecté et vérifié l'avancement de programmes similaires, Nouri s'en est allé jeudi dernier visiter la wilaya d'Adrar pour se rendre compte en personne de l'avancement des divers travaux menés par son secteur tant dans le domaine des ressources en eau que dans celui de l'environnement. Le ministre a tout d'abord procédé, dans la wilaya déléguée de Timimoun (Adrar), à la mise en service de la canalisation d'adduction et d'approvisionnement en eau potable des ksours Sud (agglomérations) de la ville. Cette réalisation permettra l'AEP (alimentation en eau potable) d'une population de plus de 8000 âmes de 11 ksours de la région, et contribuera à mettre fin au problème de la salinité de l'eau. Nouri a par ailleurs procédé à la pose de la première pierre de la station de traitement et d'épuration des eaux usées (Step) de Timimoun qui traitera à l'horizon 2030 13.000 m3/jour d'eaux usées, pour les besoins d'une population globale de plus de 42.000 personnes. Ce projet aura également un impact sur la protection de l'environnement, dont la préservation de la Sebkha (lac) de Timimoun, espace touristique et économique, la protection des palmeraies de la pollution, l'exploitation des eaux traitées destinées à l'irrigation, en plus de la création d'emplois nécessaires pour la sédentarisation des populations. D'autres points de visite étaient inscrits sur l'itinéraire de la délégation ministérielle dont on citera la station de traitement naturel des eaux usées par lagunage de Meraguène, un projet qui prend en compte la préservation des eaux d'un barrage souterrain «infero-flux» de 10 millions/m3, le château d'eau du Ksar Touki-Belhadj Tamentit, le laboratoire de l'Anrh sans oublier les points environnementaux ou culturels comme l'inauguration du jardin public de la «moudjahida Messaouda Daho», la Maison de l'environnement et la zaouïa Sidi Mohamed Belkebir... Ces dernières années, la wilaya a bénéficié de 39 projets pour un investissement global de plus de 19 milliards/DA, consacrés notamment au captage des eaux, l'assainissement et l'irrigation. d'une superficie créée de plus de 2 600 km2 et à 14 nouveaux champs de captage d'un débit oscillant entre 20 et 50 litres/seconde. Nouri s'est aussi enquis des activités de l'Epic l'Algérienne des eaux (ADE) relatives à ses opérations achevées dans 22 communes sur les 28 inscrites dans le projet... Il a souligné les efforts de l'Etat pour la réalisation des projets en AEP, qui visent une dotation moyenne de 195 litres/jour/habitant, «dépassant la moyenne mondiale qui est de 140 l/j/ hbt». Nouri a fait état du caractère prioritaire qu'il faut accorder au système hydraulique traditionnel des foggaras dans son programme d'action, qui est à «considérer comme important en tant que legs culturel et économique».