Les prix des fruits et légumes ont sensiblement augmenté, ces derniers jours La tomate qui, durant tout un trimestre, trouvait difficilement preneur à 30 ou 40 DA le kilogramme, est maintenant cédée à 90 ou 100 DA. Les dernières intempéries qui se sont abattues sur la région de Béjaïa n'ont pas été sans conséquences sur le quotidien des citoyens. Outre la dégradation des axes routiers, qui perdure encore, c'est la mercuriale qui fait parler d'elle. Le constat est clair. Après une période «clémente» qui aura duré plusieurs mois, la situation évolue de manière négative. Le prix de la tomate a connu une hausse vertigineuse. En effet, ce légume qui, durant tout un trimestre, trouvait difficilement preneur à 30 ou 40 DA le kilogramme, est maintenant cédé à 90 ou 100 DA. Cette flambée des prix ne touche pas que la tomate, elle trouve, selon les connaisseurs, sa raison d'être dans les dernières pluies qui empêchent les paysans d'accéder à leurs champs. Les prix des fruits et légumes ont sensiblement augmenté, ces derniers jours, sur les marchés de Béjaïa. Les prix affichés étaient excessifs pour les légumes et fruits. À l'instar des haricots verts qui ont atteint le prix astronomique de 350 DA/kg! Les petits pois ont fait une «entrée tonitruante» sur le marché avec un prix très éloquent de 200 DA/kg. Cédée entre 30 et 50 DA/kg il y a moins de deux semaines, la courgette a atteint la fourchette de 80-100 DA/kg! Le chou-fleur était coté à 90 DA/kg. L'oignon, quant à lui, oscille entre 70 et 85 DA/kg. La tomate qui était proposée entre 30 et 50 DA/kg, il y a quelques jours seulement, a grimpé jusqu'à 85 DA/kg. Les piments et les poivrons sont affichés 100 DA/kg chacun. Les fèves, légume de saison, ont également emboîté le pas au reste des légumes chers en se négociant à 100 DA/kg. Seule la pomme de terre, laquelle a connu une production record cette année, n'a pas enregistré une hausse de ses prix oscillant entre 35 et 45 DA/kg. Sur les routes, pour ceux qui ont les moyens de se déplacer, son prix (la pomme de terre) descend parfois jusqu'à 20 DA le kilogramme. Les fruits ne sont pas en reste, puisqu'ils connaissent une tendance haussière de leurs prix. Les oranges ne sont pas cédées à moins de 120 DA/kg. Allant jusqu'à flirter avec les 200 DA/kg! La banane était coté à 200 DA/kg, les fraises à 350 DA/kg et la pomme va de 160 à 280 DA/kg, et ce, selon la qualité. Cette nouvelle flambée de la mercuriale, laquelle inquiète au demeurant beaucoup les ménages, est expliquée par certains marchands de primeurs par le fait que la récolte des produits maraîchers n'a pas eu lieu, durant les dernières intempéries qu'a enregistrées le pays, ce qui a influé négativement sur l'offre. Pour le citoyen lambda, cette explication est «utilisée comme un prétexte pour mettre le feu aux prix des maraîchages!»