img src="http://www.lexpressiondz.com/img/article_medium/photos/P160324-17.jpg" alt=""L'Algérie joue un rôle-clé dans la région"" / Mme Polaschik s'est dite particulièrement «frappée par le niveau de la culture en Algérie». «L'Algérie joue un rôle très important dans la promotion de la sécurité régionale, nous sommes très reconnaissants sur tout ce que l'Algérie fait, notamment pour avoir négocié les accords du Mali et l'Algérie a tenu à poursuivre ce processus de paix car l'Algérie est dirigeante.» Ce sont là, les propos de l'ambassadrice américaine Joan A. Polaschik qui a animé hier une conférence de presse à l'hôtel Marriott, à Constantine. Venue dans la capitale de l'est du pays pour vanter la diversité culturelle de son pays, Mme Polaschik s'est également exprimé sur la situation qui prévaut dans la région et les attentes des USA par rapport au poids de l'Algérie en tant que puissance régionale. «L'Algérie joue aussi un rôle très important en Libye. Elle a soutenu le processus de paix de l'ONU. Il existe des échanges entre les USA et l'Algérie sur la situation en Libye, sur notamment les perspectives à développer sur cette question», a-t-elle indiqué, visiblement convaincue du rôle stabilisateur de l'Algérie. Abordant le sujet de la crise financière, la diplomate estime en affirmant «Hamdoulillah, jusqu'à maintenant il n'y a pas encore de crise économique, car l'Algérie dispose toujours d'importantes réserves», mais admet-elle, «avec la chute du prix du pétrole, il est nécessairement important de diversifier l'économie». C'est par un souci d'amitié que la diplomate dit faire cette déclaration comme elle l'affirme, insinuant que ses propos ne doivent pas être interprétés comme une ingérence dans la gestion économique du pays. Et d'ajouter qu'en tant que partenaire des USA, il est important que l'Algérie reste un pays prospère et stable, insistant sur le fait que l'Algérie est un pays avec d'énormes potentialités qui peuvent être exploitées dans divers domaines économiques. Sur la question des relations bilatérales, Mme Polaschik s'est empressée de démentir l'information faisant état de la visite de John Kerry en Algérie, soulignant que cette visite n'a pas fait l'objet d'une annonce de sa part. «Dès qu'il est question d'une visite d'un officiel américain, je donnerai l'information», a-t-elle souligné. Quant au sujet qui l'a mené à Constantine, elle a estimé que les Etats-Unis d'Amérique ne pouvaient pas ignorer l'opportunité de la manifestation «Constantine, capitale de la culture arabe» pour exposer la splendeur de leur culture. Ensemble les deux pays vont nous faire voyager le long d'un pont qui liera à jamais deux sociétés qui, malgré la distance géographique qui les sépare, ont réussi à construire des liens d'amitié et des relations singulières. C'est dans ce cadre que l'ambassadrice a justement animé sa conférence de presse. Assistée par des invités qui prendront part aux activités de la semaine culturelle des USA à Constantine, à savoir Bart Douglas artiste au sein du groupe musical Circular Time et Devon A., responsable du Musée national arabe aux USA, l'ambassadrice était là pour faire la promotion des rapports culturels et scientifiques entre les deux pays. Des rapports qu'elle qualifie de très bons, tout en notant qu'elle est particulièrement «frappée par le niveau de la culture en Algérie». Mme Polaschik ne manquera pas de brosser un tableau sur le programme qui sera élaboré dès demain et jusqu'au 28 du mois courant, mettant l'accent sur «l'importance de cette manifestation qui est une alternative pour rapprocher davantage les deux pays, voire les deux continents». Pour elle, «c'est ce genre d'initiative qui renforce les liens entre les peuples, qui forge les mentalités et qui mûrit l'éducation et l'instruction de l'être humain». L'ambassadrice souligne que 350 Algériens sont partis aux USA dans le cadre d'un échange culturel et scientifique, mais aussi que les USA sont présents en Algérie avec 23 écoles pour enseigner l'anglais. Même si elle reconnaît un manque de présence à Constantine, elle convient, cependant que la volonté affichée des deux pays oeuvre à renforcer les liens qui ont atteint un niveau important dans l'échange. Pour la conférencière, Algériens et Américains vont se donner la chance d'apprendre plus, l'un sur l'autre durant ces journées, en un mot, une aubaine d'échanges et de rapprochement.