Le ministre de la Communication Selon le ministre, les rencontres de formation initiées par son département, permettent aux citoyens de «distinguer l'information diffamatoire et insultante de celle qui est fiable et crédible». Les actes de diffamation sont en nette régression. Le ministre de la Communication, Hamid Grine, soutient que les programmes de formation destinés aux journalistes ont eu un effet positif. «Depuis le début de ce cycle de formation, qui vient en concrétisation de la stratégie du président de la République, on constate une nette réduction de la diffamation et de l'injure à travers plusieurs supports médiatiques», a affirmé M.Grine à l'occasion d'une rencontre de formation de journalistes et citoyens tenue dimanche dernier à Béchar. Organisée au Musée du moudjahid, en présence du ministre des Moudjahidine, Tayeb Zitouni, des autorités locales et de nombreux professionnels de la presse, cette rencontre avait pour thème «le droit du citoyen algérien à une information fiable». M.Grine a fait savoir que la professionnalisation de la presse nationale s'inscrit dans le cadre de la stratégie du président de la République M. Abdelaziz Bouteflika. «A ce titre, nous allons poursuivre les efforts dans la formation des journalistes et les métiers de la presse en général, pour en faire un véritable outil de développement du pays et de son image à l'étranger», a-t-il insisté. Cette rencontre de formation, qui intervient après celles initiées auparavant à Constantine, Oran et Annaba, a pour objectif, précise M.Grine, la création d'un contact entre les professionnels de la presse, les lecteurs, les auditeurs ainsi que les téléspectateurs. Selon lui, ces rencontres de formation, initiées par le ministère de la Communication, permettent aux citoyens de «distinguer l'information diffamatoire et insultante de celle qui est fiable et crédible». Dans ce sillage, Beddiar Tahar, expert et cadre du ministère de la Communication, a mis en évidence, dans sa communication sur le service public de l'information, les efforts déployés par les pouvoirs publics pour le développement du segment de la télédiffusion et de la radiodiffusion, à travers la mise en place d'un réseau d'équipements destinés à renforcer la télédiffusion et la rediffusion à travers les différentes régions du pays, dans le but d'offrir un service public moderne dans ce domaine. «Le service public de l'information concerne autant les médias publics que privés, qui doivent mettre à la disposition des citoyens une information fiable, objective et sourcée», a indiqué M. Beddiar, ajoutant que la mise en place de ce programme de formation des journalistes et des citoyens aux réalités du secteur de la communication a permis actuellement une sensible réduction des actes de diffamations et d'injures à travers un grand nombre de médias nationaux. Lors de sa visite, le ministre de la Communication s'était rendu au chef-lieu de la daïra frontalière de Béni-Ounif (110 km au nord de Béchar), où il a visité une station mixte de télédiffusion et de radiodiffusion. Cette structure technique, qui comprend deux émetteurs de télédiffusion de la TNT (télévision numérique terrestre) et de radiodiffusion, respectivement de 550 watts et 1 000 watts, quatre autres émetteurs de radiodiffusion en modulation de fréquences (FM) de deux KW chacun, vient d'être dotée d'un pylône-émetteur de 56 mètres de hauteur pour la diffusion des programmes de la TNT. Sur site, Hamid Grine a insisté sur la nécessité de la poursuite des efforts en matière d'installation et de mise en service des équipements nécessaires, pour permettre d'améliorer la couverture du territoire de la wilaya en matière de télédiffusion et de radiodiffusion. Le ministre de la Communication a achevé sa visite de travail dans la wilaya de Béchar par une visite à la radio locale.