Des meetings seront organisés à travers les 48 wilayas que compte le territoire national pour soutenir cette juste et noble cause Cette initiative qui sera à inscrire dans les annales sera portée à bout de bras par l'Ugta qui sera la première organisation syndicale dans le monde à apporter son soutien au peuple sahraoui qui lutte pour sa liberté, le jour de la Fête des travailleurs. Ça démarre sur les chapeaux de roue. Le secrétariat national de l'Ugta se réunira dès cette matinée, au siège de la Centrale syndicale à la place du 1er Mai, pour organiser les préparatifs de cet événement auquel prendra part le secrétaire général du syndicat des travailleurs sahraouis. Le 1er Mai aura donc un cachet particulier cette année. Sous le haut patronage du président de la République, il sera dédié à la cause sahraouie. Cette initiative qui sera à inscrire dans les annales sera portée à bout de bras par l'Ugta qui sera la première organisation syndicale dans le monde à apporter son soutien au peuple sahraoui qui lutte pour sa liberté, le jour de la Fête des travailleurs. Des meetings seront organisés à travers les 48 wilayas que compte le territoire national pour soutenir cette juste et noble cause. Après avoir été au four et au moulin pour protéger le pouvoir d'achat des travailleurs, promouvoir la production nationale pour sortir de cette spirale infernale des importations qui gangrène la trésorerie du pays, avoir joué un rôle de premier plan pour le retour du crédit à la consommation, les syndicalistes de l'ex-Foyer civique avec à leur tête le patron de la Centrale syndicale, Sidi Saïd, s'engagent aux côtés du peuple sahraoui dans son combat pour exercer son droit à l'autodétermination pour mettre fin à plus de 40 années d'occupation, de répression et de violences marocaines. Une position qui épouse celle de l'Algérie qui soutient les efforts de Christopher Ross, représentant personnel du secrétaire général de l'ONU pour le Sahara occidental, pour une solution juste au conflit du Sahara occidental qui puisse assurer au peuple sahraoui le droit à l'autodétermination. Cet élan de solidarité en sa faveur aura la particularité d'intervenir dans le sillage du vote d'une nouvelle résolution par le Conseil de sécurité de l'Organisation des Nations unies qui doit prolonger le mandat de la Minurso. Une mission des Nations unies pour l'organisation d'un référendum au Sahara occidental qui a été bien malmenée ces derniers jours par les autorités marocaines qui ont pris la mouche après que le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon ait qualifié le Sahara de «territoire occupé». Des mesures de rétorsion ont été prises contre la Minurso. Plus de 80 de ses membres ont été expulsés par le Maroc qui lui a dans le même temps supprimé sa contribution financière. Des décisions qui ont mis sous tension la région. Le Front Polisario s'est attendu au pire et a mis son armée en état d'alerte. Le bureau de son secrétariat national qui lui a réaffirmé son soutien a appelé «son état-major à hausser son niveau de préparation afin d'affronter les circonstances actuelles et les complots de l'ennemi marocain...», avait souligné un communiqué rendu public à l'issue d'une réunion présidée par le Premier ministre, Abdelkader Taleb Omar, répercutée par une dépêche de l'agence officielle de presse sahraouie SPS datée du 21 mars. Deux jours plus tard, ce sera au tour de la Commission des droits de l'homme du Congrès américain d'épingler le Maroc sur la question de la condition des prisonniers politiques sahraouis, les violations exercées contre les militants sahraouis, du statut du Sahara occidental et de son lobbying forcené pour y asseoir sa souveraineté... Un événement. Une première qui a sans doute donné une autre dimension à la question sahraouie prise en otage jusque-là par un Conseil de sécurité qui a montré à ce jour son impuissance à mettre en pratique toutes les résolutions dont il a accouché. Les cris qui s'élèveront d'Algérie le 1er Mai pour faire retentir la voix du peuple sahraoui qui aspire à la liberté apporteront sans aucun doute un autre souffle à sa cause. Celle d'un autre peuple qui a brisé les chaînes d'une colonisation féroce après avoir livré une guerre de libération qui a duré plus de sept années et forcé l'admiration du monde.