Qui sortira vainqueur du duel des riches d'Europe? Le Real Madrid contraint à l'exploit face à Wolfsburg, le Paris SG au pied du mur à Manchester City, Barcelone pas serein contre l'Atletico Madrid.... «Mardi, nous jouons notre saison»: l'entraîneur du Real Madrid Zinedine Zidane a posé clairement l'équation. Humilié 2-0 au match aller par une équipe de Wolfsburg inexpérimentée à ce stade de la compétition, le grand Madrid est en grande difficulté. Il est certes un peu moins largué en championnat depuis qu'il a battu Barcelone lors du clasico (2-1), le week-end avant son quart de finale aller. D'autant que samedi dernier, le Barça a encore perdu et se retrouve en conséquence à la portée de ses poursuivants. Reste qu'une élimination en quart de finale serait une humiliation pour la «Maison-Blanche», au minimum demi-finaliste depuis 2011. L'éventualité est toutefois balayée par la mégastar Cristiano Ronaldo, qui assure que «l'équipe a confiance, l'entraîneur aussi» et que «le public doit être confiant également». Aujourd'hui (18h45 GMT) au stade Santiago-Bernabeu, le Real devrait pouvoir s'appuyer sur son attaquant Karim Benzema, qui a repris l'entraînement collectif dimanche dernier. Le Barça pas si souverain Contrairement au Real Madrid, le tenant du titre barcelonais a gagné lors du match aller, et son adversaire est d'un autre calibre que Wolfsburg. Mais l'Atletico Madrid a marqué un but au Camp Nou (2-1), et se qualifierait s'il s'imposait 1-0 demain (18h45 GMT) à Madrid. Barcelone paraît d'autant plus bousculé qu'il reste sur deux défaites consécutives en championnat, lors du clasico contre le Real (2-1) puis contre la Real Sociedad (1-0). «Il faut se relever immédiatement», a averti l'entraîneur Luis Enrique qui y voit une «merveilleuse opportunité de démontrer que nous sommes la meilleure équipe du monde». L'Atletico, deuxième de la Liga à désormais trois points de Barcelone, entend bien contrecarrer la démonstration catalane. Il pourra pour cela s'appuyer sur l'inarrêtable Antoine Griezmann, auteur de son 20e but de la saison samedi dernier face à l'Espanyol Barcelone (3-1), juste avant d'être remplacé, histoire d'être frais demain. Le Bayern inquiète Sorti vainqueur d'un huitième de finale d'anthologie face à la Juventus Turin (2-2, 4-2 a.p.), le Bayern Munich de Pep Guardiola a semblé beaucoup moins impérial en quart de finale aller, face à un adversaire pourtant autrement plus modeste, le Benfica. Certes, le Bayern n'a pas pris de but et s'est imposé tranquillement, 1-0, grâce à un but d'Arturo Vidal dès la 2e minute. Mais le club bavarois s'est montré timoré dans l'animation et imprécis devant le but (5 tirs cadrés sur 15). De là à l'imaginer défait à Lisbonne, par un Benfica qui n'a cadré qu'un seul tir à l'Allianz Arena, il y a une marge. Mais puisque le Real Madrid a perdu 2-0 à Wolfsburg... Le PSG pour devenir un grand Ça devait être la sensation de cette édition de la Ligue des champions. Des individualités au top, un collectif de plus en plus huilé, et un détonateur argentin (Angel Di Maria) recruté à prix d'or pour franchir un cap dans la compétition reine. Mais le PSG version qatarie, quart-de-finaliste pour la quatrième saison consécutive, s'est fait ballotter par Manchester City à l'aller (2-2) et n'est pas dans la meilleure configuration pour accéder, enfin, au Top 4. Zlatan Ibrahimovic, qui a raté deux grosses occasions (dont un penalty) à l'aller, a une revanche à prendre et, de toute façon, le PSG va devoir tout donner pour accrocher cette qualification. Laurent Blanc pourrait même faire appel à Marco Verratti, indisponible depuis février en raison d'une inflammation du pubis et qui manque cruellement au PSG dans l'entrejeu. Programme (19h45) Real-Madrid - Wolfsburg Manchester-City - PSG