Neymar et le Barça veulent se venger contre l'autre équipe de Madrid Ils ne sont plus que huit à viser la finale de la Ligue des champions le 28 mai à Milan, et les affiches des quarts de finale qui débutent cette semaine font saliver avec le duel des nouveaux riches Paris SG-Manchester City et cet autre clasico Barcelone-Atletico Madrid. Les autres rencontres sont plus déséquilibrées, avec le Bayern Munich et le Real Madrid qui partent largement favoris face, respectivement, à Benfica et Wolfsburg. A Paris, mercredi, le champion de France, racheté en 2011 par le Qatar, accueille donc son jumeau, Manchester City, propriété d'un fonds d'investissement d'Abou Dhabi depuis 2008. Si le modèle économique est proche, le développement diverge. En peu de temps, le PSG a davantage gagné en exposition médiatique et crédibilité sportive. Samir Nasri, joueur de City (qui n'avait pas été inscrit sur la liste en C1 pour raisons médicales), acquiesce. «Pourquoi? Beaucoup plus de stabilité au PSG. Leonardo a construit l'équipe et Blanc est dans la continuité de ce que faisait Ancelotti. Au niveau du recrutement, (à Manchester City), ça change beaucoup, il y a trois ou quatre nouveaux joueurs qui arrivent chaque été», confie-t-il dans L'Equipe. Pour Barcelone, le match contre l'Atletico arrive peut-être un peu vite mardi. Car Samedi, les Catalans ont perdu le clasico contre l'autre club de Madrid, le Real, de façon frustrante, puisqu'ils menaient 1 à 0 avant de finir battus 2 à 1 malgré une supériorité numérique à 11 contre 10. Les «Colchoneros» carburent eux à plein régime grâce à un petit Français, Antoine Griezmann, grand artisan de la démonstration face au Betis Séville (5-1), avec un doublé et une passe décisive. «Grizi» est sur un petit nuage en ce moment après ses bonnes performances en équipe de France. Au Barça, il faudra voir comment seront reçues les déclarations de l'agent de Neymar, Wagner Ribeiro, dans L'Equipe: «Si le PSG montre de l'intérêt pour Neymar, on pourra discuter.» Après son premier clasico réussi sur le banc, Zinédine Zidane va arriver en confiance sur la pelouse de Wolfsburg mercredi. Le Real Madrid peut toujours s'appuyer sur ses deux têtes chercheuses en attaque, Karim Benzema et Cristiano Ronaldo. Le Français n'est absolument pas perturbé par la fameuse affaire de la sex-tape qui lui vaut une mise en examen en France. «Karim, avec Luis Suarez, c'est un des meilleurs 9 du monde», a reconnu beau joueur André-Pierre Gignac dans l'émission dominicale de football,Téléfoot. Car si Benzema redevient sélectionnable avec les Bleu, il écartera Gignac de la liste des 23. Enfin, Benfica peut trembler mardi face au Bayern de Pep Guardiola. La qualification en quart, arrachée en prolongation en huitième de finale retour contre la Juventus, est encore dans toutes les mémoires. Et là encore, des Français en attaque font parler d'eux. Ils incarnent deux générations. Franck Ribéry aura 33 ans jeudi. Kingsley Coman, lui, aura 20 ans le 13 juin, en plein Euro-2016. Et tous les deux signent des gestes magnifiques. Comme cette «papinade» de Ribéry ce week-end en Bundesliga, ou ce missile dans un angle impossible de Coman avec les Bleus la semaine dernière. Même le président de la République François Hollande y était allé de son petit compliment - «Quel But!» - en passant dans les vestiaires des Bleus selon des images diffusées dans Téléfoot.