De grands producteurs de pétrole, réunis au Qatar, négociaient dimanche un projet prévoyant un gel de la production pour dynamiser les prix, mais l'absence de l'Iran et des conditions posées par l'Arabie saoudite retardaient la conclusion d'un accord. Une quinzaine de pays, dont les principaux producteurs --Russie et Arabie Saoduite-- étaient représentés à Doha. Des ministres ont déclaré à la presse soutenir un projet d'accord prévoyant un gel jusqu'à octobre de la production de brut à ses niveaux de janvier, afin de stabiliser le marché et de soutenir les prix, plombés par une surabondance de l'offre. Mais la conclusion d'un accord a été retardée de plusieurs heures après que certains pays ont exigé des changements dans le projet appelant à un gel de la production jusqu'à octobre, a indiqué un délégué. Selon une source citée par l'agence de presse russe Ria-Novosti, les retards dans les discussions sont liés à de nouvelles conditions posées par l'Arabie saoudite, en particulier la participation de tous les pays de l'Opep au processus.