Les renforts militaires américains en Irak annoncés lundi par le chef du Pentagone à Baghdad ne seront pas forcément les derniers, a déclaré le général américain Sean MacFarland, chef militaire de la coalition contre le groupe terroriste «Etat islamique» (Daesh/EI). Le secrétaire américain à la Défense Ashton Carter a annoncé lundi le déploiement de 200 soldats américain supplémentaires en Irak, et le feu vert pour l'utilisation contre les jihadistes d'hélicoptères d'attaque américains Apache. Et le général MacFarland n'a ensuite pas exclu que d'autres moyens américains puissent être nécessaires à l'avenir, lorsque les forces irakiennes auront terminé la phase d'encerclement de la ville de Mossoul. «En ce moment, notre intention est de permettre» aux différentes forces irakiennes «d'achever l'isolation» de la ville, de la «couper» du reste des territoires détenus par l'EI, a expliqué le général MacFarland aux journalistes accompagnant à Baghdad M.Carter. Si une fois cette «première étape» accomplie, «les conditions sont suffisamment favorables pour que nous entrions et libérions la ville avec les forces dont nous disposons, tant mieux», a-t-il poursuivi. Mais «si elles se révèlent insuffisantes, alors il y aura une nouvelle évaluation, une nouvelle conversation» sur les moyens à mettre en oeuvre, a-t-il dit. Mossoul, la deuxième ville de l'Irak, est aux mains de Daesh depuis juin 2014. Avec la ville de Raqqa en Syrie, elle est considérée comme la coalition comme le centre de la «tumeur» de Daesh. Sa reprise à Daesh est considérée, comme celle de Raqqa, comme l'objectif prioritaire désormais de la coalition.