Ils étaient fermés pour cause de terrorisme et d'insécurité. Le Centre d'information et d'animation des jeunes de la wilaya de Blida (Ciaj) qui chapeaute 22 établissements de jeunesse (maisons de jeunes, complexes de proximité, auberges, centres culturels...) a enregistré dernièrement la réouverture de deux centres culturels situés à Djebabra et Souhane. Ces deux derniers qui étaient fermés pour cause de terrorisme et d'insécurité sont les bienvenus au niveau de ces deux communes qui ne cessent de souffrir d'isolement et de manque d'infrastructures «vitales» pour ses habitants, notamment les jeunes. Selon les responsables du Ciaj de Blida, et en dehors de ces deux centres, toutes les activités sont ciblées et ce, pour mieux prendre en charge les doléances des jeunes. Dans ce sens, un club scientifique de loisirs vient d'être créé au centre de Bounaâma El Djilali comportant plusieurs sections particulièrement celle d'astronomie, d'où l'intérêt remarquable des jeunes qui ont une passion pour cette science. Cependant ce genre d'initiative mérite d'être généralisé vu la demande et surtout son aspect instructif. Les problèmes d'environnement, qui font l'actualité depuis des années, sont pris en charge, entre autres, par une ligue qui vient d'être fonctionnelle au niveau du siège du Ciaj situé au niveau de l'avenue Kritli Mokhtar et ce, tout en regroupant les associations activant dans ce domaine. Dans ce cadre, un concours destiné aux collégiens et relatif à la meilleure contribution ayant pour thème «Les dangers qui menacent notre environnement» est lancé et sera clôturé le 28 février prochain. Les meilleurs participants recevront des cadeaux en guise d'encouragement. Par ailleurs, pour les activités sportives et culturelles, un riche programme est tracé par le Ciaj. Des tournois de football, de boxe, de cyclisme sont programmés, notamment pour le 18 février, Journée nationale du chahid, afin de rendre hommage à des personnalités sportives, natives de la région de Blida, ayant eu des palmarès, particulièrement durant l'époque de la révolution nationale à l'instar de Zaâf et de Abbas (cyclisme), de Maâzouza (football) et de Daïdi (boxe). La culture n'est pas en reste puisque des hommages à quatre personnalités connues dans le domaine sont prévus comme c'est le cas pour les regrettés Touri et Abderrahmane Aziz. Notons que ces manifestations inscrites dans le cadre du cinquantième anniversaire du déclenchement de la révolution nationale, s'étaleront pendant toute l'année. Signalons également que des journées d'information et de sensibilisation (caravane) des collégiens et lycéens sont prévues à l'occasion des journées nationales et internationales. Enfin, la bonne volonté du Ciaj et de pas mal de centres culturels se heurte, entre autres, au problème de téléphone puisque le Ciaj s'est vu obligé de mettre fin aux activités d'Internet, faute de ligne téléphonique. Le centre culturel d'Oued El Alleug a sacrifié son unique ligne pour le cybercafé et ce, au détriment des besoins de l'administration. Tandis que le numéro vert 116 (appel gratuit), qui constituait une bonne cellule d'écoute des doléances des jeunes pendant plusieurs années, n'est malheureusement plus opérationnel.