Alors que la sélection nationale est quasiment qualifiée à la prochaine CAN 2017, la situation du successeur de Christian Gourcuff alimente toujours la scène footballistique algérienne. Aux dernières nouvelles, ni Lopetegui, ni Mazzarri, ni Fateh Terim, ni Courbis ne peuvent être choisis pour diverses raisons dont le prix élevé demandé par l'un, le refus d'un autre et d'autres considérations de choix. Mais, le problème est qu'en l'absence d'informations fiables de la part de la FAF, des contradictions sont observées dans les informations annoncées ça et là par les médias algériens. D'ailleurs, certains déclarent que Paulo Bento a déclaré: «Je ne peux pas m'exprimer maintenant dans la presse». Et connaissant bien la démarche du président de la Fédération algérienne de football, Mohamed Raouraoua, penser à une option pour que le technicien portugais soit le prochain coach des Verts le pas est vite franchi. Car Raouraoua a de tous temps demandé à ses interlocuteurs (joueurs ou staffs) de ne point donner d'informations au moment des négociations. Par ailleurs, on évoque également que les conditions posées par Raouraoua ont fait fuir certains coachs. En effet, et c'est bien logique, que le président de la FAF pose ses conditions comme c'est le cas également pour chaque technicien. Raouraoua n'a toujours pas caché ses ambitions pour la sélection algérienne. D'ailleurs tous les Algériens vous diront la même chose: on ne peut pas imaginer les Verts sans une finale au Gabon en 2017 et sans une assurance d'une qualification à la prochaine phase finale de la Coupe du monde prévue en 2018 en Russie. Là, il est important de rappeler qu'à l'issue de la 4e journée des éliminatoires de la CAN 2017, l'Algérie caracole en tête du groupe J avec 10 points devant l'Ethiopie (5 pts) et les Seychelles (4 pts). Le Lesotho ferme la marche (3 pts). L'Algérie est qualifiée pour la phase des poules des éliminatoires de la Coupe du monde 2018. Les deux prochaines rencontres des Verts sont programmées pour le mois de juin prochain et au cas où la FAF ne trouverait pas un terrain d'entente avec un nouveau coach, aucune répercussion négative n'est à craindre pour les Verts bien matures et bien professionnels pour ce faire. Reste donc à attendre une information sûre de la part de la FAF. D'ailleurs, au début du mois d'avril dernier et au moment où des médias spéculaient sur le futur coach des verts, la Fédération algérienne de football (FAF) a annoncé dans un communiqué qu'elle prendra «tout son temps» pour désigner un successeur au désormais ex-sélectionneur national, Christian Gourcuff, dont le contrat venait d'être résilié. «Suite aux fausses informations, diffusées ici et là concernant le nouveau sélectionneur national, la Fédération algérienne de football tient à préciser qu'elle prendra le temps nécessaire, pour mener une large prospection, avant de faire son choix», a indiqué la FAF. Et justement, en attendant le recrutement du nouveau sélectionneur national, la FAF a confié l'intérim à l'entraîneur-adjoint de Gourcuff, Nabil Neghiz, dont la première mission sera de récolter le point manquant, pour assurer la qualification des Verts à la CAN-2017.