Dilma Rousseff a dénoncé vendredi l'"illégitimité" et la"non représentativité" du gouvernement intérimaire lors de sa première prise de parole depuis sa suspension la veille de la présidence du Brésil, où elle a été remplacée par Michel Temer. "Un gouvernement illégitime a toujours besoin de mécanismes illégitimes pour se maintenir", a souligné Mme Rousseff, au sujet du cabinet de son ancien vice-président et allié, qu'elle considère désormais comme un "traître" en l'accusant d'avoir tiré les ficelles de sa destitution. Mme Rousseff a également critiqué, dans une conférence à la presse étrangère, la composition de ce gouvernement de transition qui a déjà été pointé du doigt car sur 24 ministres il ne comprend aucune femme.