Le trafic des comprimés psychotropes non pharmaceutiques, fabriqués par des laboratoires clandestins situés dans des pays proches géographiquement de l'Algérie, prend de l'ampleur, ont affirmé, hier à Oran, des experts. En marge d'un séminaire sur «la drogue et la toxicomanie», ces experts, dont des officiers de la Gendarmerie nationale ainsi que des chercheurs, ont alerté sur l'ampleur du trafic organisé par des laboratoires clandestins dans la région méditerranéenne et en Afrique du Nord. «Le trafic des comprimés psychotropes hors industrie pharmaceutique et destinés à des fins criminelles avec des composants de drogue, prend de l'ampleur», a souligné un représentant de l'Institut de criminalistique et criminologie de Bouchaoui, du Commandement de la Gendarmerie nationale. Le même officier a tiré la sonnette d'alarme quant aux risques et dangers de ce type de psychotropes sur la santé humaine, physique et mentale des jeunes.