Ils accusent les élus du retard mis dans l'exécution du programme «logements évolutifs». Un groupe de 20 citoyens s'est plaint en adressant une lettre aux hauts responsables (ministre de l'Habitat, wali de Béjaïa et chef de daïra de Tazmalt) dont une copie est parvenue à notre rédaction. L'objet de cette réclamation se rapporte à une affaire d'attribution de logement dits «évolutifs», qui date depuis l'an 2000. Selon leurs doléances ces citoyens prétendent être bénéficiaires de logements cités plus haut. La correspondance du wali de Béjaïa en date du 11.07.2000 sous le numéro 1036 a rendu la commune de Tazmalt elle-même bénéficiaire du programme de 39 logements appelés «évolutifs» qui furent scindés en deux lots de 19 et 20. Le premier quota étant réalisé, c'est le second qui est l'objet de cette plainte. Dans cette lettre, les citoyens accusent les élus et les prennent pour responsables de tout le retard mis dans l'exécution de la deuxième tranche de ce projet. Ils (les citoyens) parlent également d'entraves créées par lesdits responsables afin, délibérément selon ces mêmes citoyens d'empêcher la réalisation de leurs logements, notamment par le fameux choix de terrain effectué par l'ancienne équipe. A la mairie les responsables par la voix du premier vice- président de l'Assemblée populaire communale feront toute la lumière sur ce projet qui figure parmi les nombreux autres hérités de l'ancienne assemblée et d'ajouter, que l'assiette retenue pour ces logements est caduque de part la date de sa retenue et, techniquement inacceptable du fait de l'existence d'une ligne électrique moyenne tension à côté de ce terrain, ce qui ne permet pas de bâtir en quatre niveaux. Ensuite, l'autre gros problème est le manque de promoteurs, car le montant alloué à chaque unité d'habitation ne saurait dépasser 30 millions de centimes, ce qui, avec l'inflation galopante ne permet même pas de réaliser les fondations pour reprendre l'expression de l'adjoint au maire qui précisera que ces citoyens ont été reçus et que toutes ces précisions leur ont été données. Il ajoutera entre autres, que rien n'a été modifié, ni la liste des bénéficiaires, ni quoi que ce soit concernant ce projet ou les autres dans lesquels les citoyens ont un acquis antérieur à faire prévaloir même précise-t-il pour les cas de décisions d'attribution de logements participatifs qui semble-t-il n'existent pas et n'ont aucun caractère de légalité. Ils (les responsables locaux) continuent de gérer cela avec tout le passif, il précisera également que la formule en question n'est plus d'usage car selon la Dlep (Direction du logement et des équipements publics) cette méthode n'est plus efficace et pour ne pas léser les plaignants, la mairie leur a proposé de se porter candidat au LSP (logement social participatif) avec une priorité, à condition que leur dossier soit éligible. Apparemment, ce n'est pas le cas pour beaucoup d'entre eux. Il leur a même été proposés d'aller relancer cette procédure de logement «évolutif», de trouver un promoteur qui accepte de réaliser à ces montants, en laissant l'assiette toujours à leur disposition. En définitive, seule une commission ad hoc de la daïra pourra résoudre ce problème qui n'a que trop duré faisant des citoyens, sans aucun doute, lésés et des responsables accusés, peut-être à tort.