Plus de 800.000 candidats à cet examen, ont débuté avec la traditionnelle épreuve de langue arabe «Les personnes impliquées dans la publication des sujets d'examens du BEM et de fin de cycle primaire ont été identifiées.» C'est parti, la ministre de l'Education nationale Nouria Benghebrit, a donné, hier, le coup d'envoi de l'examen du baccalauréat depuis la wilaya de Tlemcen. Plus de 800.000 candidats à cet examen, ont débuté avec la traditionnelle épreuve de langue arabe, suivie dans l'après-midi par les sciences islamiques. Qu'on ait travaillé consciencieusement tout au long de l'année ou pas, l'objectif, pour tous les candidats, est de décrocher le sésame du baccalauréat. L'occasion, donc, s'est présentée devant ces jeunes lycéens pour passer au statut d'étudiant qui leur ouvrira toutes grandes les portes de l'université. Parents et élèves ont été nombreux dès 8 heures du matin devant la porte principale du lycée Medjaoui El Harbi. A l'entrée des salles du bac, certains élèves étaient encore accrochés à leurs tables, d'autres carrément détendus! 8h 30: comme prévu, après l'ouverture des plis, les premières épreuves distribuées dans un silence religieux sous la haute surveillance des enseignants mobilisés à cet effet et celle aussi des services de sécurité qui ont été mobilisés dans le cadre du programme de lutte contre la triche et de la sécurisation des alentours des établissements scolaires. Pour cette année, un nouveau dispositif antitriche, à savoir le système de brouilleurs, a été introduit par les services de sécurité à travers des équipes mobiles parcourant les différents centres d'examens. Contrairement aux sessions précédentes, cette année, toutes les épreuves débutent à 8h30. L'accès aux centres d'examens est interdit aux retardataires comme c'est bien le cas pour les élèves de la wilaya de Aïn Defla. «Des lycéens se sont vus interdire l'accès au lycée, car venus quelques minutes plus tard, à cause de la fermeture de la Route nationale», en réponse à la question des journalistes à ce sujet, la ministre de l'Education a estimé que «le caractère national de cet examen exige que chacun prenne ses responsabilités. L'Etat a déployé d'énormes moyens pour la réussite de cette fête nationale». Elle a promis au passage aux lycéens concernés que son département va «travailler pour l'identification des centres d'examens concernés, afin de prendre les mesures nécessaires, dans l'intérêt de l'élève et la préservation de son droit» a-t-elle souligné. Lors d'un point de presse animé en marge de sa visite dans la wilaya de Tlemcen, la ministre de l'Education est revenue sur le phénomène de la triche et les quelques cas enregistrés aux examens de fin de cycles primaire moyen, qui ont eu lieu la semaine dernière. Pour ce qui est des tentatives de triche enregistrées aux examens de fin de cycle moyen, la ministre de l'Education a affirmé que son département a «identifié» les candidats impliqués, «dans les quelques tentatives de triche enregistrées, même si elles sont minimes» par rapport à l'année précédente, et ce, grâce à la mobilisation de tous les secteurs, mais aussi le résultat de la campagne de sensibilisation entamée par la tutelle depuis plusieurs mois dans le milieu des élèves de classes d'examens. Pour rappel, le ministère de l'Education a prévu des mesures coercitives allant entre cinq ans de suspension pour les candidats scolarisés et 10 ans pour les candidats libres, ce qui a permis de réduire les cas de recours à la triche via la 3G aux examens de fin d'année, session 2016. Pour ce qui est de la première épreuve qui s'est déroulée dans la matinée, les quelque candidats que nous avons pu rencontrer, à la sortie du lycée, sont optimistes, à l'instar de Rania qui a affirmé qu'«elle a l'impression d'avoir bien travaillé, pourtant l'arabe n'est pas mon point fort, mais je pense que j'ai réussi à répondre à quelques questions; je pense que ça ira», a-t-elle indiqué avant d'être interrompue par son copain Imad, qui pour lui «ça s'est relativement bien passé même si c'est compliqué de dire si on a bien réussi. Oui je suis content de ce que j'ai fait». Nous avons laissé Imad et Rania pour prendre le vol à destination d'El Bayadh où s'est rendue la ministre de l'Education, pour l'inauguration du lycée Chikh Bouamrane, juste après le lancement des épreuves de l'après-midi, au lycée, Mohamed Belkhir dont les candidats ont été examinés en sciences islamiques. Pour rappel, ces deux wilayas sont les deux dernières au classement des examens du baccalauréat en 2014; cette visite a pour objectif de faire un diagnostic sur la situation du secteur dans cette région afin de trouver des solutions, tout en insistant sur l'amélioration des conditions de scolarisation des jeunes lycéens.