Les noms défilent à Tizi Ouzou: Djabelkheir, Deham, Ammour, Medjoudj, Kenmogné et tutti quanti. Le grand club de Tizi Ouzou compte se renforcer au mercato d'hiver et tous ces noms vont rêver. Hannachi, irrité par le profil bas affiché par son équipe à Kouba, songe à libérer au moins deux joueurs. La rue évoque avec insistance le nom de Abaci, un joueur dont la méforme et le rendement, un ton en dessous cette saison, restent inexplicables. Pour mieux s'armer en prévision de la prochaine coupe de la CAF et surtout pour rattraper l'USMA, qui a fait le vide autour d'elle, le boss kabyle a coché au moins trois noms sur son calepin. Si l'option Medjoudj est désormais un secret de Polichinelle, le nom ou les noms des autres éléments susceptibles d'endosser le prestigieux maillot canari sont tus. Deham, conseillé la saison dernière par Belayachi à Hannachi, est la piste la plus plausible. Talentueux, le sens du but inné, le jeune asémiste est un avant de pointe type. Néanmoins, l'enfant de M'dina Djedida devrait canaliser sa fougue pour se mettre au service du collectif. Son coéquipier Ammour, qui en a épaté plus d'un au stade 1er-Novembre et a même tapé dans l'oeil de Madjer, est bien parti pour remplacer Abaci au cas où ce dernier obéirait à ses pulsions nostalgiques. Cependant les deux joueurs peuvent buter sur l'entêtement de Bengraâ qui ne veut pas négocier en-dessous de 250 millions pour chacun. Concernant Djabelkheir, les dirigeants du Stade tunisien se disent satisfaits de leur joueur. Et même si le Tébessi quitte le championnat tunisien, sa priorité est donnée à son club l'USM Annaba. S'agissant du redoutable attaquant camerounais, Kenmogné, Hannachi a, certes, avoué son admiration pour le puissant avant, mais déclare qu'il n'a jamais songé à le recruter. L'expérience qui a échoué en 1996 avec le recrutement de Touré et Dagno et les difficultés d'adaptation des joueurs africains, écartent cette piste. Par ailleurs, Medjoudj est attendu aujourd'hui à Tizi Ouzou pour entamer les entraînements avec les quintuple champions d'Afrique. L'enfant de Cirta affirme que si son président Benghezal se montre intransigeant, c'est par pur pragmatisme, c'est uniquement pour faire monter les enchères. Tout cela alors que les jeunes loups formés au club piaffent d'impatience et n'attendent qu'un geste de Mouassa pour montrer leur savoir-faire. Une impatience qui a poussé le jeune Karim Hachi à aller monnayer son talent du côté de Bordj.