Une multitude de travaux d'assainissement et d'aménagement routier, dont le parachèvement est prévu avant le 22 mars prochain. Le département des Travaux publics vient de donner corps à la décision d'embellir la capitale à travers le lancement d'une multitude de travaux d'assainissement et d'aménagements routiers, et dont le parachèvement est prévu avant le 22 mars prochain. C'est qu'à cette date, Alger accueillera un événement politique d'envergure qui n'est autre que la tenue, pendant deux jours, du fameux Sommet arabe, s'inscrivant, selon les observateurs, dans le contexte de «replacer l'Algérie sur une dynamique internationale». Ainsi, en prévision de ce sommet, M.Amar Ghoul, ministre des Travaux publics, a annoncé, hier, lors d'une virée d'inspection effectuée dans la périphérie algéroise, que son département consacre une enveloppe de 120 milliards de centimes pour la réussite de cette opération de rénovation de la capitale. Laquelle opération consistant, entre autres, en la remise en l'état de quelque 213 km d'autoroute, de l'assainissement de 26 sites de projets de réalisation d'infrastructures de base, de la réhabilitation de la glissière de sécurité sur un linéaire de 95 km, ainsi que de la remise à niveau de 800 km de signalisation horizontale et de 400 unités de signalisation verticale. Le ministre des Travaux publics, qui s'est donc enquis, hier, des données techniques de cette opération d'amélioration de l'environnement de la capitale, n'a pas manqué de mettre l'accent sur la nécessité du respect du délai de son parachèvement. Tout comme il a exigé que le volet esthétique soit pris en charge d'une manière considérable dans la réalisation de la totalité des travaux concernés par la même opération évoquée plus haut. Cependant, il convient de souligner qu'aussi bien la capitale que certaines mégapoles du pays, même si elles font l'objet de travaux de bonification initiés souvent à l'approche d'un événement international important, l'effet de telles initiatives n'a jamais été durable. L'exemple le plus frappant en ce sens n'est autre que la visite effectuée, en 2003, par le président français Jacques Chirac dans la ville d'Oran. En effet, à quelques jours de l'arrivée dans cette ville du premier magistrat de l'Hexagone, une large opération d'assainissement a eu lieu à Oran, mais qui a été vite assimilée à un concours de circonstances, au point où dès que Jacques Chirac quitte les lieux, la ville retrouve son décor de toujours. Néanmoins, à voir l'intérêt que manifeste la tutelle des Travaux publics à travers notamment la mobilisation d'une bagatelle de 120 milliards de centimes et la supervision des travaux lancés dans le cadre de l'embellissement d'Alger en prévision du Sommet arabe, cette initiative, indique M. Ghoul, «s'inscrit dans le contexte d'une vision durable». Autrement dit, l'objectif recherché à travers une telle opération s'inscrit, quant à lui, sur le long terme. D'autre part, le ministre des Travaux publics a inspecté, hier, le projet de réalisation de l'échangeur de Oued El Kerma reliant l'autoroute Alger-Blida à la rocade sud (Ben Aknoun-Dar El Beïda). La construction de cet échangeur sur un linéaire global de 8 km prévoit la mise à exploitation de deux voies express, l'une reliant la rocade sud à Baraki, et l'autre entre Baraki et la RN1. La réalisation de cet ouvrage d'art, dont l'inauguration d'une première partie est prévue pour mars prochain, permettra, indique-t-on, l'évitement des localités de Ruisseau, Bir Mourad Raïs ainsi que celle de Gué de Constantine, confrontées à des problèmes de congestion. M.Amar Ghoul a eu également à s'enquérir, lors de la sortie d'hier, du projet du dédoublement de la RN8 dans la localité des Eucalyptus reliant la rocade sud et le giratoire Eucalyptus, situé au centre de cette ville. Les travaux de ce projet ont débuté le 2 janvier dernier, pour un délai d'exécution ne dépassant pas les cinq mois. Enfin, le ministre des Travaux publics s'est rendu à Dar El Beïda où il a constaté de visu les travaux de réalisation d'une trémie d'une longueur totale de 162 mètres. Le coût de ce projet dépasse les 95 millions de dinars. Sa réalisation en sept mois a été confiée au groupement Etrhb-Engoa. Au niveau de Dar El Beïda, M.Amar Ghoul a fait part de la réhabilitation de 90% des panneaux de signalisation implantés dans la capitale.